Alors que le RC Lens est de retour en Ligue 1, la menace de huis clos suite à l’épidémie de Covid-19 est grande pour les retours à la compétition. Toutefois, la ministre des Sports, Roxana Maracineanu, a ouvert la porte à la présence de public dans les enceintes sportives.

Ainsi, la ministre a évoqué son ambition d’un possible retour des supporters dans les stades français vers la fin juillet. Toutefois, il ne faut pas s’attendre à voir le stade Bollaert à guichets fermés, la jauge autorisée resterait à 5 000 personnes en attendant l’évolution de l’épidémie :

« Je trouve que les perspectives annoncées par le Premier ministre sont encourageantes, donc on espère avoir du public pourquoi pas dès cet été. La jauge est toujours de 5000 maximum, donc on ne pourra pas la dépasser, mais c’est comme la jauge de dix personnes dans l’espace public : tout dépend de l’endroit où on se trouve. […] L’avantage dans les stades, c’est que les personnes qui les gèrent sont des gestionnaires de flux des personnes. Nous, on a demandé à ce qu’un protocole nous soit transmis pour avoir le parcours du supporter depuis son domicile jusqu’au moment où il s’assoit sur un siège dans un stade. On travaille avec différentes ligues à ce sujet, et on voudrait aussi associer les supporters à cette réflexion. Cette expérimentation pourrait nous permettre d’avoir du public au mois d’août. Et 5000 personnes dans un stade de 80 000 places comme le Stade de France, c’est évidemment plus facile à gérer. Ce chiffre reste par ailleurs calé sur l’évolution de l’épidémie, dans un sens comme dans l’autre. […] Ma volonté, c’est de nous donner des chances d’avoir un sport populaire, avec des supporters dans les stades, même en nombre limité, pourquoi pas dès la fin juillet si c’est possible. Quand je vois les matches à huis clos actuellement, je préfère largement faire participer a minima les groupes de supporters pour qu’ils puissent profiter du spectacle sportif… Il y a des Fédérations, il y a des Ligues qui sont là pour prendre des décisions. Mon job, c’est de sécuriser ces décisions, de ne laisser couler personne et de préparer l’avenir », a indiqué la ministre.

(Source : l’Alsace)