Comme évoqué mercredi, Antoine Boutonnet quitte la division nationale de la lutte contre le hooliganisme pour une promotion qui va lui permettre de rejoindre le service central du renseignement territorial à la direction générale de la gendarmerie nationale.

Dans sa fonction, il était souvent montré du doigt par les supporters et notamment l’association nationale des supporters, ses actions symbolisant selon eux une forme de répression. Cette saison, le nombre d’interpellations aurait chuté de 772 à 388 par rapport à il y a un an, à la même époque. « Il a été critiqué mais il fallait en passer par là. La gravité des incidents était telle. Aujourd’hui, il est normal qu’une page se tourne, mais il y a beaucoup moins d’incidents et problèmes », assure un ancien directeur de cabinet ministériel. « Il a fait son travail mais je regrette l’aspect quasi exclusivement répressif de sa politique et l’amalgame qui a été fait entre ultras et hooligans. Après, je me félicite de la fin de la liste noire qui était en vigueur au PSG », explique Cyril Dubois, avocat des supporters parisiens.

(Source : L’Equipe)