A l’occasion de cette longue trêve imposée par la suspension du championnat, Lensois.com vous propose de partager votre souvenir le plus fort d’un match à Bollaert. Vous pouvez nous l’envoyer à l’adresse [email protected] avec prénom, nom (préciser si vous souhaitez qu’il n’apparaisse pas), âge et commune.

Ce mardi, c’est Thomas, 38 ans de Mazingarbe, qui partage avec nous un souvenir lié à sa première à Bollaert pour une défaite contre Monaco en décembre 1996.

« Mon souvenir le plus marquant à Bollaert, c’est mon tout premier… et une défaite. Lens, alors entraîné par Slavo Muslin, recevait le Monaco futur champion de France avec un Thierry Henry qui débutait, Sonny Anderson, Fabien Barthez… C’était la fin d’année 1996 et Lens flirtait avec la zone rouge malgré un début de saison tonitruant et 4 victoires de suite. On avait subi un coup d’arrêt en perdant sur un 5-1 à Monaco et c’est cette même équipe qui nous avait battu 3-1 ce soir là, pour la 23e journée. A l’époque, la phase retour pouvait déjà être entamée en décembre… C’était le retour de Guillaume Warmuz à Bollaert après une longue blessure survenue à la fin de l’exercice précédent. Du coup on avait pas mal d’espoirs mais Viktor Ikpeba (21’), Gilles Grimandi (33’) et Sonny Anderson (45’) ont vite marqué pour Monaco. Titi Camara a profité d’une erreur de Fabien Barthez pour réduire le score (62’). Malgré l’avantage monégasque, la Marek chambrait le divin chauve. Moi j’étais en Xerces, je me souviens avoir vu ce grand gardien tourné la tête vers le Kop, comme amusé. J’adorais Frédéric Meyrieu, meneur de jeu du RC Lens. Il est sorti à la 47’ de ce match et sans qu’on le sache, c’était son dernier au club puisqu’il est parti durant l’hiver à Sion, remplacé ensuite par Philippe Vercruysse en tant que joker. Même chose pour Sacha Rytchkov, remplacé à la même minute et qu’on ne reverra plus, avec des révélations sur un contrôle positif au cannabis lors d’un match contre l’OM… A noter qu’il avait été remplacé par un certain Yoann Lachor, tout jeune à l’époque et qui nous donnera le titre un an et demi plus tard. Comme quoi le foot, ça va vite ! Ce n’était pas la première idéale à Bollaert, en plus en travaux avec la Lepagnot toute neuve qui commençait à peine à sortir de terre, mais il s’y était passé des choses notables. Puis l’ASM avait une sacrée équipe. »