Arrivé au RC Lens cet été après une saison blanche à Toulouse en raison d’une rupture des ligaments croisés, victime d’un pépin au niveau des adducteurs qui ont perturbé sa phase de préparation, Wesley Saïd est en train de revenir dans le coup avec les Sang et Or. Auteur de 2 bonnes entrées à Bordeaux et contre Lille, titulaire face à Strasbourg, il a marqué son premier but en Ligue 1 depuis plus d’un an à Marseille (2-3, 8e journée de Ligue 1). De quoi renforcer encore un peu plus le bien-être de l’attaquant au RC Lens, où il est venu pour se relancer.

Lensois.com : Wesley Saïd, vous venez de marquer le but de la victoire pour le RC Lens à Marseille, votre première réalisation en Ligue 1 depuis décembre 2019. Etait-ce une forme de soulagement ?
Ce n’était pas forcément un soulagement, mais j’étais content. Je travaille au quotidien, j’ai connu des mois difficiles, alors forcément il y a eu des doutes, mais c’est dans ma mentalité de ne rien lâcher. Il y a eu un face à face manqué juste avant mais ça ne m’a pas atteint. J’étais très content pour l’équipe. Individuellement, c’est sûr que ça fait parler mais le plus important c’était les 3 points et montrer qu’on est une équipe avec beaucoup de détermination et une grosse cohésion.

Vous avez connu une rupture des ligaments croisés qui vous a longtemps tenu éloigné des terrains, avec une saison blanche à Toulouse. Comment avez-vous vécu cette situation ?
Sur les derniers mois, le plus dur c’était forcément la blessure, mal guérie. J’ai donc connu une année blanche. Forcément, il y a des doutes qui sont arrivés, on ne sait pas ce que ça va donner, si le genou va tenir au moment du retour sur les terrains… C’est quelque chose que je n’avais jamais connu. J’étais pressé de retrouver les terrains, la joie du football. C’est ce que je suis venu chercher ici.

« Je me sens prêt et apte, je suis déterminé »

Comment vous sentez-vous sur le plan physique ? Vous êtes-vous fixé un calendrier pour pouvoir enchainer les matches à haute intensité ?
Je ne me fixe pas forcement d’objectif à ce niveau là. Je me sens bien. Depuis le début de la préparation, j’ai eu quelques pépins, mais le club a bien géré la situation. Pour ce qui est d’enchainer, ce sont les choix du coach mais je me sens prêt à jouer 90 minutes s’il le faut et moins s’il le faut aussi. Je me sens prêt et apte, je suis déterminé.

Vous connaissiez déjà du monde à Lens, notamment Franck Haise, Alou Diarra… A quel point cela a pesé dans votre venue alors que vous aviez besoin de vous relancer ?
Il y avait beaucoup de points positifs. L’an dernier le club a fait une superbe saison. Il y avait pas mal de personnes que je connaissais qui me voulaient. C’était un ensemble de choses positives qui ont fait que j’ai signé naturellement ici et j’en suis très content. Lens, c’était le projet rêvé pour moi. Après une saison comme ça, rejoindre un club qui a terminé 7e avec des gens qui me connaissent, une philosophie, c’était une belle opportunité pour les 2 parties. A moi de faire le maximum, de me relancer. Déjà on m’a redonné le goût du football, la joie au quotidien, c’est déjà beaucoup. J’avais d’autres contacts, mais dès que Lens est arrivé, cela a levé tous les doutes. La présence de Franck Haise, le projet de jeu, puis pas mal de choses me convenaient dans l’environnement. C’était l’opportunité rêvée. Des joueurs en fin de contrat ont pu retrouver un club, moi j’ai eu cette chance J’essaye de la rendre au maximum.

Propos recueillis par Christophe Schaad