De sa position de défenseur axial dans l’arrière-garde à 3 du RC Lens, Zakaria Diallo peut faire valoir sa qualité de relance dans le jeu long. Il s’en est souvent servi pour lancer les pistons Clément Michelin et Massadio Haïdara.

Toutefois, cela semble être devenu plus difficile ces dernières semaines. Les adversaires ont identifié l’usage de ce circuit. « C’est vrai, les équipes le savent maintenant. Comme nous jouons avec des pistons, cela se passait bien quand je les trouvais. Maintenant, c’est à nous d’être intelligents, commente Zakaria Diallo. Je sais que je peux apporter autre chose, jouer aussi dans l’intervalle. Il y a aussi les joueurs à mes côtés. Puis après c’est comme Messi, tout le monde sait qu’il va faire un crochet, mais il y arrive quand même (rires). Il faut jouer avec sa tête. Quand l’adversaire sait comment tu joues, c’est à toi de t’adapter. » « Nous sommes étudiés, on trouve des solutions pour nous contrer, à nous de trouver les solutions pour contrer leurs contres, c’est toujours un jeu d’échec, sourit Philippe Montanier. On essaye toujours de cultiver un maximum de possibilités pour savoir quoi faire, que l’on soit pressés ou face à un bloc très bas, afin de pouvoir répondre à toutes les situations, à n’importe quel moment du match. »

Propos recueillis par Christophe Schaad

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