Milieu de Nancy, Alou Diarra est un joueur du RC Lens lorsqu’il devient membre de l’équipe de France. Une aventure qui le mènera jusqu’à jouer la finale de la Coupe du monde 2006, perdu aux tirs au but face à l’Italie à Berlin après un nul 1-1, alors qu’il était toujours lensois.

C’est Raymond Domenech, en 2004, qui a décidé de faire confiance à celui qui occupait le rôle de sentinelle chez les Sang et Or, entouré par Seydou Keita, Jérôme Leroy ou encore Eric Carrière. Il se souvient de cette première :

« Je l’apprends à la télévision. J’étais devant, comme à chaque annonce de la liste. Ce n’est pas que j’espérais y être, mais je connaissais le sélectionneur, on avait déjà bien travaillé ensemble chez les jeunes. C’était au moment de la prise de commandes de Raymond Domenech, en 2004. Il construit une liste avec de nouvelles têtes par rapport à la génération qui précédait. Avec Rio Mavuba par exemple, on a fait partie des premiers sélectionnés. C’était une récompense, une reconnaissance et une grande fierté. Quelque chose de très glorifiant. J’ai crié de joie. Plein de coups de téléphone de journalistes, et de proches, ont suivi. On se rend compte que ce n’est pas quelque chose de commun. »

(Source : France Football)