La saison 2021-2022 a été une nouvelle fois émaillée de nombreuses polémiques liées à l’arbitrage. Notamment concernant le RC Lens. Mais l’envie de dialoguer pour améliorer les choses existe. Y compris au Racing.
Il n’aura pas fallu attendre longtemps pour vivre les premiers questionnements liés à l’arbitrage dans la saison du RC Lens. Dimanche, l’arbitre Thomas Léonard a donné à retirer un pénalty à Brest après un arrêt de Brice Samba en raison de l’entrée trop précipitée dans la surface lensoise de Facundo Medina. L’homme en noir ne fait alors qu’appliquer le règlement, mais certains s’étonnent que le cheminement a été différent en première période, malgré des images semblant montrer au moins un Brestois dans la surface au moment où Florian Sotoca frappe son penalty manqué,.. A l’issue de la rencontre, Franck Haise se gardait de tout jugement n’ayant pas eu l’occasion de revoir des images, mais déclarait : « Si sur celui de Florian c’était les mêmes causes, mais pas les mêmes effets, eh bien c’est toutes les difficultés de la VAR… »
Cette fameuse assistance vidéo à l’arbitrage qui, si elle a diminué le nombre d’erreurs, n’a en revanche en rien atténué les polémiques ni placé les arbitres à l’abri des critiques. A la place de remettre en question une décision prise en directe sur le terrain, on débat de la façon dont a été utilisée (ou non) la vidéo. Il faut dire que depuis que le RC Lens est revenu en Ligue 1, on a eu l’occasion à plus d’une reprise de s’interroger sur diverses situations, et pas seulement celles liées à la VAR car l’arbitrage traditionnel reste lui aussi régulièrement sujet à des discussions et reproches. Notamment ceux relatifs à un manque de communication et d’explication sur certaines décisions prises. Mais que ce soit du côté des arbitres ou des joueurs comme des entraîneurs, on a envie de pouvoir mieux se comprendre et faire bouger les lignes.
Au RC Lens, l’envie de dialoguer
La direction nationale de l’arbitrage est ainsi demandeuse pour que ses arbitres aient l’occasion d’aller à la rencontre des clubs. A Strasbourg, on a même cet été recruté l’ancien arbitre Franck Schneider dans le staff pour qu’il intervienne en tant que consultant arbitrage. Son rôle est de transmettre une meilleure compréhension des enjeux et de l’évolution des lois du jeu, d’aider l’équipe alsacienne à obtenir un comportement plus adapté également. Une pratique qui se fait également dans le rugby. Au RC Lens, on n’en est pas là, mais on est en tout cas très ouvert au dialogue avec le corps arbitral. Récemment, l’entraîneur lensois Franck Haise commentait ainsi avant la réception de Brest : « Avoir un arbitre dans le staff, on n’est pas dans cette réflexion mais ça a du sens. On n’a pas encore trouvé le bon timing mais on a l’intention d’échanger dans les prochaines semaines avec un arbitre qui viendrait au club. C’est une volonté aussi de la DNA (direction nationale de l’arbitre). On est complètement ouvert à avoir ces échanges. »
Restera ensuite à ce que cela finisse par aboutir par une accalmie dans les relations entre les différents acteurs de jeu. Après des décennies de football durant lesquelles les polémiques n’ont jamais vraiment cessé malgré de nombreuses évolutions- censées clarifier les règles et faciliter la vie des arbitres sans que cela ne se montre réellement efficace, on peut se demander si une telle vision n’est pas utopique. Mais chacun a envie de vivre une saison durant laquelle il n’y aura pas à compter combien de fois la route à tourner pour ou contre. « Echanger, ce sera bien, mais après plus il y a d’échanges de manière générale mieux c’est. L’échange va dans les 2 sens. Tout le monde a des efforts à faire », lâchait ainsi Franck Haise vendredi dernier, avant RC Lens-Brest.
Ça n’est pas de dialogue dont on a besoin. C’est une réforme en profondeur qui vise à rendre la profression la plus irréprochable possible.
Les arbitres sont là pour veiller au grain, appliquer le règlement, et protéger les acteurs sur le terrain. Mais qui protège ces dits acteurs et leur club quand les arbitres fautent eux mêmes ?
Dialoguer servira à que dalle quand un arbitre fera deux poids deux mesures soit par intérêt soit par aversion. C’est encore le cas de nos jours.
Le foot évolue, au niveau systémique mais aussi humain. L’arbitrage lui reste figé, et moralement discutable. Il se passe pas un week end sans que l’incompréhension survi
Survienne suite à des décisions d’un arbitre.
Croire que le dialogue changera ça, c’est se voiler dangereusement la trogne ?
Si on compare les 2 images des péno, avec arrêt sur image, (et si le non professionnel que je suis le constate, alors la VAR?), juste avant la frappe, on voit, et non il “semble”, que sur celui tiré par Sotoca, un joueur brestois, n°23, est largement dans la surface de réparation, et ce, beaucoup plus que le joueur lensois dans l’autre situation. Cela dit, ça ne change pas le résultat, mais justifie le débat sur l’arbitrage, la VAR, ect.