Le RC Lens peut compter un peu moins sur l’efficacité de joueurs habituellement décisifs en ce moment. C’est par exemple le cas de John Bostock, Kévin Fortuné ou encore Abdellah Zoubir.
Pour l’entraîneur lensois Alain Casanova, ce n’est pas un cas inédit. Il évoque notamment celui du milieu John Bostock :
« A certains moments de la première partie de saison, cela a pu se passer aussi. Un joueur comme John Bostock, par exemple, est en train de payer le fait d’avoir mis la barre si haute que les gens en deviennent plus exigeants avec lui. On a l’impression aujourd’hui de parler d’Iniesta. John a été une découverte, il a effectué une première partie de saison énorme, comme l’équipe, mais aujourd’hui, il paye le prix de ses bonnes performances. Il y a plus de vigilance le concernant, moins de latitude pour lui, moins de liberté. Nous essayons de trouver d’autres schémas. Ça nous permet aussi de progresser. Abdellah Zoubir aussi a montré de bonnes choses et il y a 3 semaines, c’est lui qui nous permet de mener à Tours (2-3, 20e journée de Ligue 2). A certains moments, des joueurs ont plus d’influence dans le jeu que d’autres et à d’autres moments, ça tourne un peu. C’est le collectif qui permettra d’avancer. »
Malgré le positionnement de Djiman Koukou en sentinelle à Bollaert contre Troyes vendredi (0-0, 23e journée de Ligue 2), John Bostock a toutefois encore dû subir un important pressing : « Quand on revoit les images, on s’aperçoit qu’une zone à un ou 2 joueurs s’organise très vite sur lui. A nous de le mettre dans de bonnes dispositions, mais aussi de se servir de ces plans de jeu qui densifient certaines zones et en même temps en appauvrissent d’autres. »
Lui aussi moins décisif, l’attaquant Kévin Fortuné commente de son côté : « Nous sommes très surveillés, mais nous arrivons quand même à trouver des solutions. En ce moment ça ne veut pas rentrer mais ça va arriver et la machine repartira. »
Propos recueillis par Christophe Schaad
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