Le RC Lens va tenter de se relancer mardi à Bourg-en-Bresse (24e journée de Ligue 2, 21h, à suivre en direct sur Lensois.com et diffusé en intégralité sur BeIN Sports Max). Alain Casanova, l’entraîneur lensois, garde un discours positif après les 4 matches sans victoire toutes compétitions confondues de son équipe.

Lensois.com : Alain Casanova, le RC Lens traverse-t-il la période la plus difficile de sa saison ?
Je ne le vois pas comme ça. Il y a eu des moments difficiles aussi durant la première partie de saison avec un début de championnat qui n’a pas été simple, comme nous aurions pu l’imaginer. Nous traversons un petit moment un peu plus compliqué mais comme je l’ai dit, la route est longue. Il faut rester droit dans ses convictions, dans sa détermination, continuer à bien travailler, à se montrer déterminés par rapport à nos adversaires et être capables de retrouver des résultats conformes à ceux que tout le monde peut attendre.

On observe que vous avez un peu de mal face aux grosses écuries. Cela rend-t-il la victoire obligatoire dans des matches face à des équipes comme Bourg-en-Bresse ?
Nous commençons et jouons tous les matches pour gagner. Nous ne jouons pas non plus contre des adversaires qui n’ont pas le niveau. C’est ma première saison en Ligue 2 et je suis agréablement surpris par le niveau général. Toutes les équipes ont de la qualité sur le plan collectif et individuel. Nos adversaires, que ce soit chez eux ou à Lens, essayent de jouer du mieux possible et ils peuvent nous poser des problèmes sans que nous ne parvenions à les résoudre.

L’année avait très bien débuté avec la victoire 2-0 à domicile contre Metz. Que s’est-il passé depuis ?
A partir du moment où il s’agit d’une autre compétition, c’est toujours trompeur. La mentalité, l’état d’esprit, la préparation psychologiques, tout est différent. Sur un match de Coupe de France, à domicile face à une Ligue 1, il n’y a pratiquement que de la motivation positive alors que c’est le premier match de l’année. On veut alors aussi s’étalonner face à une Ligue 1, à laquelle il manquait 10 joueurs comme je l’ai souligné à l’époque. Après, je pense que les matches se jouent souvent à peu de choses. Ce fut le cas à Tours (2-3, 20e journée de Ligue 2), à Amiens (2-1, 22e journée de Ligue 2) et vendredi contre Troyes à Bollaert (0-0, 23e journée de Ligue 2). Il ne s’agit pas d’être catégorique dans notre jugement et dire qu’il se passe tel problème. A l’image de beaucoup d’équipes, nous rencontrons des soucis logiques. A des moments, vous êtes sur une très forte dynamique, comme Bourg-en-Bresse même si cette équipe reste sur une défaite à Niort (3-2, 23e journée de Ligue 2), et d’autres fois, c’est moins le cas. Brest, Reims, Troyes ou Le Havre l’ont connu aussi. Comme je le dis depuis le début de la saison, notre parcours ne peut pas être linéaire jusqu’au bout. Des fois, ce sera difficile et d’autres vont connaitre ça aussi. Je vois la détermination des joueurs pour gagner, je vois comment ils se préparent, je vois à quel point ils sont déterminés. Avec mon staff, nous avons une croyance en eux, une détermination… Je suis persuadé que nous allons faire une bonne 2e partie de saison.

Propos recueillis par Christophe Schaad

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