Arrière droit du RC Lens, Kenny Lala a livré une belle performance lundi lors de la réception de Strasbourg (1-1, 36e journée de Ligue 2). L’ex joueur de Valenciennes était au four et au moulin, faisant notamment très mal offensivement sur ses montées.

L’un des meilleurs matches du joueur dans une saison plutôt solide. Alain Casanova, l’entraîneur lensois, ne cache pas sa satisfaction :

« Je suis très content de Kenny Lala. Quand je suis arrivé avec mon staff, nous nous sommes aperçus qu’il avait un très gros potentiel mais qu’il se fixait certaines limites sur tous les plans que ce soit mental, technique, physique ou tactique. C’est quelqu’un qui, à base de discussions, de vidéos, de travail sur le terrain, de persuasion dans les échanges, a pris conscience qu’il avait toutes les qualités pour le plus haut niveau. Il lui fallait améliorer 2 choses : obtenir une plus grande rigueur sur le plan défensif et une meilleure gestion de ses émotions, en devenant capable de rester positif quand il a l’impression qu’il y a des injustices dans le jeu. »

Durant l’hiver, Kenny Lala a vu arriver Daniel Opare en prêt d’Augsbourg. Ce qui a contribué à sa progression selon son entraîneur : « Le fait qu’il soit placé en concurrence à partir de janvier a été très important et il démontre qu’il a le profil pour aller très haut. Il a une grande marge de progression. Ce qu’on voit aujourd’hui défensivement comme offensivement reste le minimum. Il n’a que 25 ans, n’a pas fait de formation et s’il reste dans cet état d’esprit, qu’il reste persuadé qu’il peut encore beaucoup s‘améliorer, ça peut devenir un très bon joueur, même s’il a déjà atteint un niveau très intéressant. »

Le joueur n’a pas surpris son entraîneur en marquant sur penalty lundi : « Il y a un petit moment déjà qu’il est programmé parmi les tireurs possibles. Il sait prendre ses responsabilités car il a beaucoup de personnalité. Il sait bien gérer ses émotions par rapport à la pression et il est très habile techniquement. J’étais persuadé qu’il allait le réussir, je ne me posais même pas la question. »

Propos recueillis par Christophe Schaad