C’est le dernier arrivé dans les rangs lensois. Angelo Fulgini, 26 ans, a disputé ses premières sous la tunique lensoise lors du dernier match à Brest. Cette fois, en Coupe de France, le natif d’Abidjan est pressenti pour intégrer le onze titulaire ce jeudi.

Lensois.com : Angelo Fulgini, votre transfert à Lens, c’est un peu votre destination rêvée non ?
Oui, quand j’étais jeune et que je jouais à Douai, je venais souvent au Stade Bollaert. Jusque-là, je n’avais fait qu’affronter le club alors que je jouais à Valenciennes ou à Angers. Maintenant, je peux représenter les Sang et Or et j’en suis très content. Ça représente beaucoup de choses pour moi parce que c’étaient les premiers matches que je voyais, c’était la première fois que je voyais des joueurs professionnels.

Vous vous rappelez de quels joueurs en particulier ?
C’était l’époque de Daniel Cousin, Hilton, Olivier Thomert, Aruna Dindane… C’était une belle époque, offensivement il y avait de la qualité.

A votre départ d’Angers, vous avez pris la direction de Mayence en Bundesliga. Mais visiblement, ça ne s’est pas passé comme vous l’auriez souhaité…
Avant de m’engager là-bas, j’avais eu le coach au téléphone. On m’avait promis des choses, du temps de jeu… Et ce n’était pas ce que je pensais, le style de jeu n’était pas le même. Le championnat est différent aussi. Pour que, moi, je m’épanouisse sur le terrain, c’était compliqué.

Vous retenez quoi de cette expérience ?
J’ai progressé en anglais (rires). J’ai avancé dans l’intensité, dans la rigueur au travail. A Mayence, c’était vraiment différent ce que j’ai pu connaître dans mes précédents clubs. J’ai avancé dans ces domaines-là, j’ai aussi au progressé dans le volume de jeu. Cette expérience, je ne la prends vraiment pas comme un échec.

Et finalement, vous revenez donc à Lens, en Ligue 1.
Le coach m’avait appelé il y a 2 ans. Mais je voulais rester à Angers à ce moment-là. J’ai de nouveau eu l’occasion de l’avoir au téléphone, je connaissais déjà le club, la Ligue 1. Et pour ce qui était de revenir, le choix a été vite fait, ça s’est fait naturellement. Le coach m’a montré des vidéos sur les principes de jeu, ce qu’ils souhaitent défensivement et offensivement. Je sais ce qu’il attend de moi, c’est à moi de m’adapter.