De nouveau prêté au RC Lens par le PSG pour cette saison, Arnaud Kalimuendo répond aux attentes avec déjà 4 buts à son actif. L’attaquant, qui semble monter en puissance comme l’illustrent également ses performances en équipe de France Espoirs, a vite repris ses marques au Racing, mais il ne compte pas s’arrêter là, loin de là.

Lensois.com : Arnaud Kalimuendo, vous revenez d’une sélection avec les Espoirs, durant laquelle vous avez conforté la première place de l’équipe dans les éliminatoires de l’Euro, avec 2 buts à votre actif. Qu’en retenez-vous ?
On a eu de bons résultats, c’était important de bien terminer cette année 2021 avec le groupe. On a de la qualité et on l’a fait ressentir sur le terrain en prenant des points importants. On peut se concentrer sur les objectifs du club.

Le fait de devoir enchaîner les matches, sans coupure pendant la trêve, représente-t-il un risque ?
C’est ce que je voulais : enchaîner les matches. Je suis un jeune joueur, j’ai de l’énergie à revendre. Ce n’est que du plaisir. Je suis footballeur, alors je ne vais pas me plaindre de faire ce que j’aime. Si la fatigue commence à arriver, on essaye de gérer, mais moi j’apprécie la situation et elle me permet de m’améliorer.

C’est votre 2e saison au RC Lens et vous sent dans une très bonne phase. En quoi pensez-vous avoir le plus évolué par rapport à la première et vous sentez-vous d’autant plus conforté dans votre choix d’être revenu à Lens ?
Je pense que j’ai évolué dans tous les aspects de mon jeu. Dans l’appréhension des matches, dans ma technique, le jeu dos au but, le jeu de tête… J’essaye de m’améliorer chaque jour. Le fait de répéter les matches aide beaucoup. Je suis sur une bonne lancée et je vais essayer de progresser. Je me sens bien. Au début c’était peut-être un peu compliqué mais je sens que je progresse, que je suis plus efficace. Ça me conforte dans le choix que j’ai fait mais je n’en doutais pas une seconde. Je savais qu’en retrouvant mes coéquipiers, le coach, tout allait dans le bon sens. Je me dois de continuer, la saison est encore longue. Revenir ici, c’était un feeling que j’avais depuis le début du mercato. Je me disais que ce n’était pas totalement fini et j’attendais de voir. Dans ma tête, il n’y avait pas d’autre issue, je voulais revenir ici.

« Le penalty que me laisse tirer Florian Sotoca m’a permis de me libérer »

Le penalty que vous laisse tirer Florian Sotoca pour votre premier but de la saison, contre Reims, est-il un tournant ?
Oui, je pense que c’est un tournant. Avant ce but, j’étais performant, assez bien, j’essayais de provoquer mais j’étais moins libéré. Mon rôle est de marquer avant tout et ce très beau geste de Florian m’a permis de relâcher un peu la pression que j’avais de marquer mon premier but de la saison. Après ça s’est enchainé. C’est arrivé au bon moment.

Que vous reste-t-il à acquérir pour être encore plus performant ?
Je pense que je dois essayer de travailler encore mon physique. J’ai 19 ans, mon corps n’est pas encore totalement construit. J’essaye de travailler l’endurance, de prendre encore un peu en masse. Je dois aussi m’améliorer énormément devant le but, dans le jeu avec et sans ballon. Rien n’est acquis je suis un jeune joueur et je fais énormément d’erreurs, mais j’essaye de les gommer, d’atteindre la perfection, je sais que ce sera difficile, voire impossible, mais on essaye de travailler pour en être le plus proche possible.

Propos recueillis par Christophe Schaad