En ce lendemain de défaite, les plus superstitieux y verront peut-être un signe positif…Comme en 1998, le RC Lens jouera son 5e match de poule sur le terrain d’Arsenal, le 29 novembre, mais après la défaite 1-0 de mercredi au Philips Stadion contre le PSV Eindhoven, les points communs sont bien plus nombreux.

Clin d’œil « sympathique » du destin, alors que la victoire 1-0 à Wembley reste l’un des plus grands exploits de son histoire européenne, le Racing va se rendre à l’Emirates Stadium dans des conditions extrêmement similaires. En effet, en 1998, les joueurs de Daniel Leclercq, qui étaient aussi restés invaincus sur la phase aller malgré leur inexpérience avec 2 matches à domicile et un à l’extérieur, s’étaient rendus à Londres avec le même total de 5 points et la même différence de buts de 0, juste après avoir concédé leur première défaite dans la compétition, sur le score de 1-0, comme aujourd’hui. C’était alors non pas à Eindhoven mais sur la pelouse du Panathinaïkos Athènes.

Prêt pour un nouvel exploit ?

Alors que l’on ne donnait pas cher de leur peau, les Lensois avaient surpris tout le monde en l’emportant 1-0 sur le terrain d’Arsenal pour s’offrir une « finale » à domicile contre le Dynamo Kiev, finalement perdue 3-1, contraignant les Lensois à une 2e place. Avec une grosse différence cette fois : contrairement à 1998, il n’est plus utile de finir premier ou dans les meilleurs 2es (Lens avait fini 5e meilleur 2e seulement) pour sortir de poule, alors que la 3e place n’était même pas qualificative pour la C3. Après 4 journées, la poule de l’équipe est encore plus serrée que l’actuelle puisque le « Pana », finalement dernier, était leader avec 6 points devant un trio composé du Dynamo Kiev, d’Arsenal et du RC Lens, tous à 5 points.