International portugais chez les jeunes, David Pereira Da Costa fait son trou au RC Lens. Le milieu offensif de maintenant 21 ans apparait comme la principale alternative à Gaël Kakuta cette saison et joue de plus en plus.  Représenter le Racing au plus haut niveau est une belle réussite pour lui mais il ne compte pas s’en tenir à ça et cherche à progresser toujours plus.

Lensois.com : David Pereira Da Costa, votre temps de jeu a augmenté cette saison après la découverte de la Ligue 1 lors du précédent exercice. Quel regard portez-vous sur votre progression ?
On a un très bon groupe. Je m’entends bien avec tout le monde. Je dois juste continuer à bien m’entrainer, connaitre encore mieux mes partenaires pour améliorer notre entente le terrain. Je trouve que j’ai beaucoup à apprendre, surtout auprès de joueurs qui ont du vécu dans le groupe. Je dois travailler plus défensivement aussi et ça ne sera que du plus pour le collectif.

On évoquait récemment avec Gaël Kakuta, qui évolue dans un registre semblable au votre, le fait qu’il vous apporte parfois des conseils…
Gaël est comme un grand frère pour moi ! Nous avons tous les 2 été formés au RC Lens. Il ne peut m’apporter que du plus. Je suis à l’écoute de tout ce qu’il peut me dire sur le terrain ou en dehors car je sais que c’est un bon gars. On s’entend très bien. Je suis attentif aux conseils pour pouvoir réaliser une bonne carrière.

« Gravir les échelons n’a pas été facile »

Il y a 9 ans, vous faisiez partie de l’équipe du RC Lens qui avait remporté la Danone Cup en représentant la France à Wembley lors d’un tournoi Mondial U12. Aujourd’hui, vous voici en Ligue 1 avec votre club formateur. Qu’est-ce que cela vous inspire ?
Ce n’est que du bonheur, que de la fierté. Le RC Lens est mon club formateur. Des U12 jusqu’à maintenant, gravir les échelons pour arriver en professionnel n’a pas été facile mais maintenant, on y est. Je me souviens bien de ce titre il y a 10 ans. Des fois on y pense, ce sont des bons souvenirs. C’était France-Brésil en finale et avec Lens, nous représentions la France.

Comment s’est passée pour vous la transition entre le National 2 et le groupe professionnel ?
Il faut dire qu’il est important de s’entraîneur dur tous les jours. Parce que la marche est vraiment haute ! Quand on s’entraîne en National 2 et que l’on passe chez les professionnels, on sent directement la différence ! Maintenant, Je dois prendre plus confiance en moi sur le terrain pour avoir plus de statistiques.

Propos recueillis par Christophe Schaad