De plus en plus, les clubs français voient arriver des investisseurs étrangers. Le RC Lens en sait quelque chose lui qui a eu pour actionnaire majoritaire l’azéri Hafiz Mammadov avant de passer sous le contrôle de la société luxembourgeoise Solferino et de l’Atletico Madrid.
Le PSG, Monaco, Marseille ou encore Sochaux passent aujourd’hui par là également. Des expériences qui connaissent plus ou moins de réussite. Le passage d’Hafiz Mammadov au Racing, après avoir bien commencé, a tourné au désastre. L’investissement du groupe japonais Index à Grenoble a tourné court également.
« Bon après, on pourrait citer Le Mans où il n’y avait que des Français et cela s’est aussi écroulé », commente Luc Dayan, chargé de diriger le RC Lens sous l’ère Crédit Agricole Nord de France (CANF) en 2012-2013 avant que le club ne soit céder à Hafiz Mammadov et Gervais Martel. Ce dernier, qui a épaulé Grégory Maquet, président de Century 21 Benelux dans sa tentative de rachat avortée du Racing la saison dernière, apparait aujourd’hui comme un spécialiste de la question. Il ajoute : «?La différence majeure que je vois entre un propriétaire français et un étranger, c’est que le premier, surtout s’il a pignon sur rue, ne pourra pas quitter le club en le laissant à la dérive. Le Crédit Agricole se serait contenté d’un dépôt de bilan pour n’importe quelle entreprise aussi déficitaire que le Racing Club de Lens, mais ils ont épongé les dettes tant que le club n’était pas repris. Alors que Mammadov de son côté, n’a plus donné signe de vie, ne répondant même pas aux offres de rachat. »
(Source : So Foot)