Actuel entraîneur d’Adam Oudjani au Stade Briochin, Didier Santini a connu une riche carrière de joueur. L’ancien joueur de Marseille, Bastia, Toulouse ou encore Lille a notamment été marqué par l’antre du RC Lens, le stade Bollaert.

Interrogé sur les stades les plus chaud dans lesquels il a joué, l’ancien arrière gauche évoque notamment l’enceinte lensoise : « Furiani. Saint-Etienne c’est bouillant, Lens aussi. Bastia, c’est explosif, fantastique. Je m’y suis toujours régalé, même quand j’étais dans l’équipe adverse. Il faut de la folie. J’adorais l’odeur, le parfum. Dans le vieux stade, je me souviens précisément d’un match contre Nîmes devant 8 000 spectateurs. On avait l’impression qu’ils étaient 35 ou 40 000. C’était énorme. Les cris, la passion des gens. J’ai joué dans des stades où les mecs arrivaient avec des couteaux. Chez nous, ce n’était pas ça. J’ai toujours préféré jouer là, au Vélodrome ou à Bollaert qu’à Monaco. J’avais besoin de me faire rentrer dedans, d’être critiqué, hué parfois. C’était une source de motivation. Quand vous entrez au Vélodrome et qu’il y a 50 ou 60 000 personnes, parfois ce sont certains joueurs de L’OM qui ont peur de rater leur première passe. C’est là où tu vois les hommes. »

(Source : Le Télégramme)