Après la montée ratée il y a un an à la dernière journée, le président du RC Lens Gervais Martel avait regretté qu’Alain Casanova n’ait pas pu avoir son effectif définitif sous la main plus rapidement. Mais le problème s’est reproduit l’été dernier avec un mercato encore plus laborieux.

Parti pour être toujours l’entraîneur du RC Lens la saison prochaine, Eric Sikora espère pouvoir bénéficier de son groupe le plus rapidement possible, au moment de la reprise. Le fait que le maintien soit assuré depuis la victoire de lundi à Bollaert face au Paris FC (1-0, 36e journée de Ligue 2), doit aider. Dans cette optique,  Le technicien commente :

« Nous n’avons pas attendus ce match pour faire le bilan. Nous l’avons entamé bien avant et nous allons pouvoir nous atteler à préparer la prochaine saison. C’est important de pouvoir le faire avant le terme de cet exercice. Après cette saison, il y a des enseignements à tirer. Tu ne peux pas passer cet exercice-là en te disant que tu vas tout oublier. Beaucoup de choses n’ont pas été dans tous les domaines, sur et en dehors du terrain. Il faut éviter de connaitre encore ça et ne pas prendre de retard dès la première seconde du championnat car on voit qu’après, c’est difficile de revenir, même si on avait recollé un peu. Seulement ensuite, janvier et février nous ont mis dans la galère. Il faut avoir le groupe dès la reprise, que l’on travaille bien, sans prendre de retard, et mettre en place ce que nous souhaitons. Ce qu’il faut changer ? Il y en a beaucoup, que ce soit sur ou en dehors du terrain. Nous devons évoluer. Nous savons ce que nous voulons faire, où nous voulons aller, maintenant nous devons mettre ça en place dès la fin du championnat. Des réunions sont programmées. Nous allons bien préparer les 2 derniers matches puis nous attaquerons même si nous continuons déjà à discuter. On ne va pas tout révolutionner mais il y aura des modifications. La préparation va être hyper importante avec 6 semaines pour façonner le groupe, mettre en place les principes… L’état d’esprit du groupe est important aussi. Mais la saison dernière, des choses ont aussi été faites avec le sentiment de bien les faire. Il y a 2 ans, j’ai fait la préparation au Touquet avec Alain (Casanova) à son arrivée, et quand des mecs arrivent au premier jour, puis le 2e, puis le 4e, ce n’est pas facile de mettre en place ce que tu veux et ça perturbe un coach. Apres il y a aussi la barrière de la langue qui fait que tu mets plus de temps à t’intégrer, mais au départ, un entraineur va façonner son groupe avec l’idée de prendre des joueurs avec lesquels il va vouloir bosser. En début de saison, il y a aussi eu la blessure de Mouaad Madri après 2 journées, les matches amicaux où tu ne gagnes qu’une fois… Forcément, dans les têtes le doute s’installe et dans le domaine sportif, quand tu n’es pas bien dans la tête, c’est difficile Le départ est hyper important et en sachant ce qui s’est fait, on ne doit pas commettre de nouveau ces erreurs. »