Ancien milieu et capitaine du RC Lens, finaliste malheureux du Mondial 2006 avec l’équipe de France juste avant de quitter le club, Alou Diarra joue désormais à Nancy. Âgé de 35 ans, il s’y relance après s’être fait oublier en Angleterre, à West Ham puis Charlton.

Même s’il se trouve désormais sur la fin de sa carrière, voir Alou Diarra à Nancy, dans un club qui joue le maintien en France, en surprend certains. Lorsqu’on lui demande ce qu’il y fait, il répond tout naturellement :

« Ce que je fais là ? C’est mon métier, le football à haut niveau, en première division française dans un club que je respecte, que j’apprécie. J’ai eu la chance de visiter le centre d’entraînement de Nancy il y a 2 ans et il y a eu un très bon feeling. Ce n’est pas un club très médiatisé mais il y a les conditions idéales pour travailler. Je suis dans le club qu’il me fallait.  Le football est une remise en question permanente. C’est un objectif différent de ce que j’ai connu dans mes plus belles années, c’est différent du titre mais c’est aussi un objectif excitant. Si on arrivait à se maintenir, je serais vraiment heureux. »

Il revient également sur son séjour en Angleterre et notamment à West Ham où bien malgré lui il ne jouait pas tout en percevant un bon salaire. Il souligne :

« Il ne faut pas parler de salaire en France, ça va déplaire à des gens ! Un footballeur qui gagne autant d’argent, ça interpelle. Ce n’est pas qu’un footballeur n’a pas le droit de se plaindre mais je suis aussi conscient de ce qui se fait autour. Des gens vivent des situations plus difficiles, précaires. West Ham est juste un choix sportif qui n’a pas été judicieux de ma part. »

(Source : L’Equipe Enquête)