Le RC Lens reste sur une défaite 1-0 à Lille lors de la 10e journée de Ligue 1. Désormais, le Racing doit vite rebondir face à Montpellier ce samedi à Bollaert (11e journée de Ligue 1, à suivre en direct sur Lensois.com et diffusé en intégralité sur Prime Video).

Facundo Medina, le défenseur artésien, sera de nouveau l’un des piliers du RCL face aux Héraultais. Passée la déception de ce derby perdu, le Sang et Or s’est présenté devant la presse en mélangeant Espagnol et Français avec sa bonhomie habituelle. Le numéro 14 artésien veut rapidement se projeter sur ce match important afin de rester proche du trio de tête : « On a terminé très déçu après Lille », a indiqué le joueur. « On n’a pas fait le match que l’on devait faire et on s’est vite projeté sur le match de Montpellier. Très humblement, cela fait des mois que l’on fait un bon travail. Tous les collègues font le maximum et il ne faut pas tout remettre en cause suite à ce match face à Lille ».

Facundo Medina, une grinta au service du collectif

Franck Haise : « Un joueur qui a gardé sa grinta tout en étant plus structuré »

Interrogé sur son évolution depuis son arrivée, Facundo Medina indique avoir travaillé sa régularité : « J’ai beaucoup travaillé sur ma concentration, sur le fait de réduire les erreurs et d’apporter défensivement et offensivement également ». Même son de cloche du côté de son coach Franck Haise : « Les premières clés pour la transformation d’un joueur viennent du joueur lui-même. C’est lui qui a une grande partie du trousseau. On est là pour les mettre en bonne condition. C’est un joueur qui vient d’Argentine. Facundo, au fil des mois, des années, a su évoluer autant sur le terrain que dans son quotidien. Aujourd’hui, on voit un joueur qui a gardé sa grinta tout en étant plus structuré. »

Outre le championnat avec le Racing, Facundo Medina a un autre challenge cette saison avec une possible présence à la Coupe du Monde avec la sélection argentine : « C’est très important la sélection. Mais le plus important est de faire le travail ici, car le sélectionneur regarde ce que je fais de bien ici. »

Propos recueillis par Mickaël Nys et Christophe Schaad