Buteur lors du succès contre Clermont, Florian Sotoca a été un grand artisan de cette rencontre. Remuant, pressant, le numéro 7 lensois a touché deux fois les poteaux.

Après quatre rencontres sans victoire, Florian Sotoca a vécu ce succès comme un « soulagement. Parce que tout le monde nous voyait gagner car c’est un adversaire en difficulté. Mais ce n’est jamais gagné d’avance surtout en Ligue 1. Quand on sait que Clermont jouait son va-tout, on savait que c’était une équipe en difficulté et nous aussi. Donc, c’était un match à gagner et on l’a fait. »

Menant dès les premières minutes de la rencontre, les Sang et Or n’ont jamais réussi à marquer ce deuxième but qui aurait pu les mettre à l’abri. « On aurait pu être plus efficace et on aurait parlé d’un très bon match. On s’est accroché. On n’a pas eu de réussite avec deux poteaux et deux buts refusés. C’est une période compliquée pour nous et on s’accroche. On est pas loin de concéder un but à la fin donc c’est bien d’avoir gagné », estime l’attaquant.

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Rester au contact du haut du tableau

En seconde période, avec un score qui n’évoluait pas, on a vu un RCL reculait de plus en plus et ne plus garder le ballon. Une observation qui pourrait s’apparenter à une peur de gagner mais Florian Sotoca écarte ce mot : « Non. On ne peut pas avoir la trouille. Ce n’est que du plaisir de jouer le haut du tableau. La trouille, c’est pour Clermont car il joue le maintien. On est plus bas car on est en manque de réussite et on n’est pas à l’abri de prendre un but à la fin. »

1-0, strict minimum qui suffit aux bonheurs des Lensois pour l’occasion comme l’évoque le joueur : « On va la savourer car on n’a pas gagné depuis un moment. Surtout que Nice et Rennes gagnent. On veut toujours finir le plus haut possible avec cette volonté de regoûter l’Europe. Il nous reste quatre matchs pour bien finir et si on termine 5e ou 6e, ce sera une saison extraordinaire avec notre début de saison raté, la Ligue des Champions. On a eu des moments assez fous. Maintenant, on va aller à Marseille avec l’esprit libéré. » Place désormais à une grosse semaine de travail et un déplacement sur la Cannebière dimanche 28 avril à 21h.