L’aventure lensoise s’arrête là pour Franck Haise. Passé par la formation avant de prendre en main l’équipe première juste avant la crise du Covid-19, l’entraîneur lensois quitte le navire. Et sa décision ne daterait pas d’hier.

En conférence de presse ce matin, Joseph Oughourlian s’est exprimé sur le chantier mené en ce moment au sein du Racing Club de Lens. Si le départ d’Arnaud Pouille, directeur général, a été officialisé récemment, le président en a fait de même avec Franck Haise. Le coach artésien va rallier Nice, ce que confirme Joseph Oughourlian qui précise que Haise lui avait fait part de son souhait de partir, il y a de ça quelques mois.

Un entraîneur usé

«J’ai compris peut-être un peu tard qu’il allait partir, a-t-il précisé. C’était au cours d’un diner, le 18 avril. Je pense que c’était déjà trop tard et que sa décision était prise.»

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Une décision prise et un choix renforcé par un état de fatigue réel selon le président du Racing. «Je pense qu’il était fatigué de mois et de mois d’atermoiements, de changements de direction sportive. Du rôle de manager général aussi. Il voulait passer à autre chose. J’ai tout fait pour qu’il puisse rester au club, mais c’était déjà compliqué. Quand il m’a annoncé sa décision ferme et définitive, quelques jours après la fin du championnat, je n’ai pas cherché à le garder de gré ou de force. Parce que quand un coach veut quitter un club, il n’y a pas grand-chose que vous pouvez faire.»

Passer à la suite

Restait alors à le laisser s’engager dans un nouveau projet, loin de Lens. «J’ai cherché à trouver un deal le plus vite possible avec le club de Nice parce qu’on n’avait pas d’intérêt à faire attendre Franck.» Parce qu’à Lens, ceux qui restent (et qui arrivent) doivent se hâter de poser les bases de la prochaine saison. «On avait tout intérêt à nous positionner sur d’autres profils. Nous avons un certain nombre de candidats. Ce club reste attractif, des gens ont appelé. Aujourd’hui, nous n’avons pas encore la bonne personne. Nous travaillons d’arrache-pied sans nous presser. Les décisions précipitées, notamment celles prises sur la partie sportive depuis 18 mois, ont été payées très cher. »