Enervé après la performance de ses joueurs le week-end dernier à Metz (2-1, 29e journée de Ligue 1), Franck Haise a apprécié la réaction de ce vendredi face à Clermont (1-0, 30e journée de Ligue 1), même si rien n’a été facile. 

Lensois.com : Franck Haise, avez-vous apprécié la réaction de votre équipe après la production du week-end dernier à Metz ?
D’abord je suis satisfait de la victoire, c’est quand même l’essentiel dans le football et c’est ce qu’on attendait depuis un petit moment. Je suis satisfait de ce qu’on a eu la volonté de mettre en place, de notre entame. Dans un match comme ça où on a une dizaine d’occasions, finir à 1-0, on peut estimer qu’il en manque, mais il y a aussi un gardien de qualité en face. On n’a pas toujours très bien joué certaines transitions qui nous auraient permis d’obtenir d’autres occasions. Je suis content de la victoire, d’une grande partie de la performance, mais je sais aussi que c’est fragile quand on vient d’enchainer des déconvenues.

Avez-vous ressenti de la crispation sur la fin ?
Je trouve qu’on s’est bien lâché, après quand vous ne marquez pas le 2e, que vous avez beaucoup d’occasions qui ne sont pas marquées… C’est juste humain, quand vous gagnez 1-0 à un quart d’heure de la fin de vous dire que ce serait dommage de ne pas le gagner. C’est entendable de se dire à la fin qu’on ne va pas jouer pas les dernières minutes de la même façon que les précédentes.

« Le penalty montre que les joueurs voulaient mettre de suite le curseur assez haut »

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Vous avez bénéficié d’un début de match peu commun avec ce penalty sifflé au bout de 30 secondes…
Cela prouve que les joueurs voulaient mettre de suite le curseur assez haut. C’était une action qu’on recherchait avec plusieurs projections dans la surface, notamment celle de Neil (El Aynaoui) qui obtient ce penalty. Ça nous a quand même vite mis dans le bain. Je crois qu’on a bien joué cette action. On a trouvé la profondeur et du monde dans la surface. Après dès qu’un joueur prend le risque de tacler dans la surface, c’est toujours un gros risque.

Le soulagement était-il au rendez-vous dans le vestiaire après le match ?
Oui, c’est plus le soulagement qui dominait. Si on avait gagné par 2 buts d’écart, ça aurait été un peu différent mais vu le match, ce but très marqué très tôt, ces nombreuses occasions que nous ne convertissons pas… vous êtes toujours à la merci et jusqu’au bout d’une occasion, d’un coup de pied arrêté. Quand vous gagnez 1-0 à la fin, il y a forcément du soulagement.