A l’aube de débuter le championnat de Ligue 1, le RC Lens s’est construit une nouvelle animation offensive. Les arrivées de Gaël Kakuta et d’Ignatius Ganago ont fondamentalement changé la ligne d’attaque Sang et Or. Présentation avec le coach artésien, Franck Haise.

Lensois.com : Franck Haise, le match de ce dimanche face à Nice sera spécial pour Ignatius Ganago. Avez-vous parlé avec lui de cette rencontre ?
C’est toujours spécial de retrouver son ancien club alors qu’on y était il y a encore quelques semaines. C’est le même sentiment pour tous les joueurs, peu importe leur âge. J’espère juste que « Gana » va nous apporter ses qualités et ne pas se faire un monde de jouer contre Nice. Il a 38 journées pour réussir, il n’a pas de pression particulière. Il doit faire ce qu’il sait faire et chercher ses points de progrès pour avancer

Pouvez-vous nous parler de Florian Sotoca, le meilleur buteur lensois de la saison dernière ?
C’est un joueur qui va découvrir la Ligue 1, même s’il a joué un bout de match avec Montpellier (2 minutes face à Lille lors de la saison 2015-2016). C’est un joueur qui donne tout. Il est tourné vers le collectif, il fait beaucoup d’efforts. Il est capable de défendre, d’attaquer et détendre les lignes adverses et surtout, comme on a pu le voir la saison dernière et pendant la préparation, il est capable de marquer des buts.

« On ne fera pas toute la saison avec la même doublette »

Justement cette doublette Florian Sotoca-Ignatius Ganago a semblé plus à l’aise au fil des matches amicaux…
Elle fonctionne de mieux en mieux mais j’espère qu’il y aura d’autres doublettes qui fonctionneront également. Nous avons 5 attaquants avec Corentin Jean, avec Simon Banza et Gaëtan Robail. On ne fera pas toute la saison avec la même doublette. C’est à nous de les faire travailler pour nouer cette relation.

Cette doublette d’attaque doit également trouvé ses marques avec votre meneur de jeu, Gaël Kakuta…
Oui, avec Gaël, mais aussi avec Tony Mauricio et les plus jeunes qui peuvent nous aider dans ce secteur. De toute façon, l’animation offensive ne repose pas que sur 3 joueurs, mais sur 7, 8 joueurs. C’est un travail d’équipe et cela nécessite des réglages. Il faut comprendre qui est l’autre, ce qu’il aime, ce qu’il aime moins. C’est un travail du quotidien à renouveler.

Propos recueillis par Mickaël Nys