Le RC Lens s’est imposé 3-2 ce dimanche à Bollaert contre Bordeaux (24e journée de Ligue 1). Non sans trembler après avoir mené 3-0.

Entraîneur du RC Lens, Franck Haise a livré son analyse à l’issue de la rencontre. Il retient avant tout la victoire de ses joueurs même s’il ne néglige pas loin de là le coup de mou qui a permis à Bordeaux de revenir : « Je retiens un peu tout. La première chose, c’est qu’on fait les matches pour essayer de les gagner, donc je vais retenir d’abord les 3 points et les 36 après 24 journées. Egalement notre première demi-heure. On a fait ce que l’on cherchait à faire : animer, être très dynamique, créer du jeu. Après on a aussi vu leur réduction du score alors qu’on a un bon ballon de contre à jouer, puis le 2e but… Après cela reste du foot, on entre dans la confiance et le doute. La confiance regagnée par une équipe et le doute qui revient chez l’autre. Il a fallu reprendre de la maitrise, redensifier le milieu. On l’a plutôt bien fait. On aurait dû marquer le 4e but mais on ne l’a pas fait et jusqu’au bout, nous avons tremblé. Cela ressemble à ce qu’on est capable de bien faire et ce qu’on est capable de pas bien faire mais on a gagné, la balance bascule donc plutôt du bon côté. Vous faites des erreurs et ça tourne en buts, après ça se passe là-haut. Un match que vous avez en main, vous ne l’avez plus tant que ça. Le footballeur en confiance et celui en doute, ce n’est pas le même joueur et ça vaut aussi pour Bordeaux. Mais le positif, c’est qu’on a réussi quand même à moins leur laisser de place ensuite même s’ils ont eu des situations. On a gagné de la maîtrise, notamment avec l’entrée de Patrick Berg, avec plus d’équilibre. C’est un match comme ça, sur lequel on pense maîtriser beaucoup de choses, mais ça reste du football avec toutes ses incertitudes. Si je suis rassuré ? Pour cela il aurait fallu que je sois vraiment inquiet. Un coach est toujours un peu inquiet. J’étais un peu inquiet car j’aime gagner les matches, mais pas très inquiet parce que je vois ce que l’équipe donne au quotidien, même s’il y a des imperfections. Ce qui est normal parce qu’on est Lens et on travaille pour les corriger. »

Propos recueillis par Christophe Schaad