Battu 1-0 contre le cours du jeu à Bollaert face à Brest, le RC Lens va tenter de rebondir dimanche à Metz, sur le terrain d’une équipe qui joue pour sa survie (28e journée de Ligue 1, 15h, à suivre en direct sur Lensois.com et diffusé en intégralité sur Prime Vidéo). Franck Haise, le coach du RC Lens, livre son regard sur ce déplacement dont il se méfie beaucoup et évoque un championnat qu’il sent encore plus difficile qu’en 2020-2021.

Lensois.com : Franck Haise, avez-vous des regrets sur le match perdu 1-0 le week-end dernier contre Brest ?
J’ai des regrets, mais ils ne sont pas sur le jeu. J’ai revu le match 2 fois, avec le plan large puis serré. Dans le jeu, je suis franchement content. Le regret que j’ai, c’est de ne pas avoir gagné 2-0, de ne pas avoir été efficace. On a 10 occasions et eux 2, pourtant on perd 1-0. Mais même face à un bloc bas et en nombre, nous nous sommes procurés des occasions. Même si nous sommes tombés aussi sur un bon gardien, nous n’avons pas été efficaces sur certains gestes, les derniers ou avant-derniers. Le regret est là mais pour le reste, je n’en ai pas.

A quel genre de match faut-il s’attendre à Metz, sur le terrain d’une équipe en difficulté ?
Quand on regarde les matches de Metz, on voit que c’est une équipe très agressive et très solide en défense placée. Pour une équipe de bas de tableau elle ne prend pas beaucoup de buts. Elle est compacte. On se doit de craindre Metz parce qu’on se doit de craindre tout le monde. Cette équipe sera très difficile à bouger. Il nous faudra beaucoup d’entrain et de justesse dans notre jeu mais aussi de solidité sur les transitions pour faire un résultat. On craint tout le monde parce que chaque équipe a des points forts et Metz en a de très forts sur le plan défensif.

Vous êtes sur un rythme de points semblable à celui de la saison dernière et pourtant on constate que la moindre défaite vous relègue jusqu’à la 9e voire 10e place comme c’est le cas actuellement. On a le sentiment qu’être dans cette partie du classement est plus difficile que la saison dernière. Avez-vous l’impression que la Ligue 1 est montée d’un cran par rapport à la saison dernière que ce soit en difficulté ou en qualité ?
Oui, très clairement. Le niveau est encore plus homogène par le haut. Il y a beaucoup d’équipes qui avancent, qui progressent et on voit que c’est un championnat au sein duquel tout le monde est sur le qui-vive. C’est plus dense. Vous avez 4 équipes qui ont des budgets de 2e tiers et même proche du troisième, je pense à nous, à Strasbourg, ou encore à Montpellier, qui arrivent à se mêler à la lutte et même plus pour Strasbourg, Nantes fait aussi une saison énorme. De notre côté, on est toujours là malgré nos moyens qui sont plus limités que beaucoup. Les gros sont présents pour la plupart. Ça fait beaucoup de densité et un championnat homogène sur pas mal d’équipes.

Propos recueillis par Christophe Schaad