Le RC Lens a beaucoup poussé pour tenter d’égaliser samedi face à Brest, en vain (0-1, 27e journée de Ligue 1). Souvent, la réponse que les Lensois ont tenté d’apporter est venue d’initiative individuelle.

Pour Franck Haise, ce n’est pas forcément un tort de la part de ses joueurs. Il explique :

« Quand l’adversaire est fortement regroupé, il faut bien sûr des intentions collectives mais aussi parfois s’appuyer, même si on n’a pas forcément beaucoup de dribbleurs, sur un déséquilibre individuel. Un déséquilibre collectif face à un bloc bas n’est pas toujours facile à mettre en place. Certains joueurs peuvent se dire que sur une action, ils peuvent éliminer un joueur et que ça va créer une ouverture ailleurs. Ce n’est pas un excès d’individualisme, c’est se dire que des choses vont se créer en agissant ainsi. Si le joueur sent qu’il doit le faire… C’est à l’image de Seko Fofana qui prend seul l’initiative de dribbler 2 joueurs et marquer en début d’année. Si on lui dit de faire la passe, on ne gagne pas. Sur les émotions, on sent que c’est un match qu’on a dominé, où on est mieux que l’adversaire et c’est plus de la frustration dans le fait de se dire qu’on ne va quand même pas perdre ce match qui fait qu’on peut en rajouter. »

Propos recueillis par Christophe Schaad