Président du RC Lens, Gervais Martel recevait les médias ce mardi pour un déjeuner visant à présenter ses vœux pour l’année 2017. Il était accompagné de Jocelyn Blanchard, directeur sportif, et de Didier Roudet, directeur général.

Ce rendez-vous de début d’année fut l’occasion de procéder à des échanges et donc pour Gervais Martel d’évoquer une année 2017 qui sera peut-être synonyme de montée en Ligue 1 en mai prochain même si le club se donne toujours 2 ans pour accéder à l’élite. Il en a profité pour faire le point sur les derniers mois écoulés avec un actionnariat Solferino-Atletico Madrid « pragmatique », dont il ne faut « pas attendre de folies », mais néanmoins « ambitieux ». Il s’est aussi satisfait de la sérénité financière retrouvée, à l’image de derniers rendez-vous qui se sont déroulés sans la moindre encombre devant la DNCG.

« Confiant pour la montée »

L’enjeu majeur pour le RC Lens reste le terrain. Malgré la défaite 3-1 concédée contre Nîmes, il affiche toujours un certain optimisme. « Oui je suis confiant. Nous espérons monter dès cette année mais tous les matches sont compliqués. On s’en aperçoit avec cette 21e journée de Ligue 2. Nous perdons, mais les 7 premiers n’ont pas gagné… Cela montre que le championnat est très ouvert, maintenant nous n’avons pas fait beaucoup de faux pas depuis le début de la saison. Nous allons essayer de nous reprendre à Amiens où ça ne sera pas facile » Le patron lensois espère tout de même voir les statistiques s’améliorer à Bollaert en cette année 2017 alors que le club n’est que 13e de Ligue 2 à domicile : « Ce n’est pourtant pas faute d’avoir du soutien à la maison ! C’est important de gagner dans notre stade. Nous allons recevoir, Troyes, Brest, Strasbourg ou encore Sochaux, rappelle-t-il. Ce sont des clubs du haut du tableau, il faut donc rectifier le tir le plus vite possible chez nous. »

« C’est le rectangle vert qui va nous aider à aller plus vite »

La montée est bien sûr dans les esprits, le travail effectué sur le développement du RC Lens ne s’arrête pas  là. « Nous avons pas mal de projets avec les actionnaires, mais ça ne fait que 6 mois qu’ils sont arrivées, nous avons donc aussi travaillé pour rattraper du retard pris depuis 2 ou 3 années, par la force des choses, car nous étions focalisés sur la survie du club. » Les pistes de développement peuvent être nombreuses pour un club de football aujourd’hui. Un penchant pour les nouvelles technologiques semble particulièrement à l’ordre du jour. « Nous travaillons beaucoup sur le numérique, le digital, pour aborder de façon performante et moderne les années 2020. Il y a aussi encore des choses à faire dans notre nouveau stade. Nous réfléchissons aussi sur des stratégies liées avec celles de l’Atletico Madrid et de nos actionnaires à Londres. Il y a beaucoup de pain sur la planche… ». Trouver un club filiale à l’étranger comme cela se fait de plus en plus peut-il être une option ? « Il y a beaucoup de réflexions, ça peut être une des réflexions je ne peux pas en dire plus », commente-t-il simplement. Le terrain restera de toute façon toujours le moteur : « C’est le rectangle vert qui va nous aider à aller plus vite. Cela veut dire qu’il faut remonter en Ligue 1 le plus rapidement possible. Et si ce n’est pas cette année, ce sera l’année prochaine. » Même si l’objectif du club est de monter sous 2 ans, au RC Lens on espère évidemment que les voeux 2018 porteront tout de même déjà sur un maintien serein en Ligue 1 et non plus sur une montée !

Christophe Schaad