Défait de ses problèmes financiers et de toute interdiction de recrutement, le RC Lens a pu recruter librement cet été, dans les limites du budget qu’il s’était imposé et présenté à la DNCG. Une vraie nouveauté pour le président lensois Gervais Martel qui espère désormais voir le travail effectuer se concrétiser sur le terrain.

Lensois.com : Gervais Martel, avec 12 recrues, cela faisait longtemps que l’on n’avait pas vu le RC Lens aussi actif sur le marché des transferts…
C’est un vrai changement. Nous avions toutes les données précises au niveau financier. Nous savions ce que nous pouvions faire et ne pas faire, mais nous sommes globalement restés sur nos choix. Même s’il y a eu un petit revirement sur Karim Hafez qui était parti à un moment donné à l’extérieur (ndlr : il a failli s’engager à Brondby) puis que nous avons réussi à récupérer, nous avons pu nous renforcer aux postes souhaités. Pour le président que je suis, c’est une autre forme de travail qui est extrêmement positive. Même si nous avons terminé les derniers dossiers à 22h, nous avons pu travailler de façon posée et réfléchie.

Le groupe vous semble-t-il aujourd’hui assez fourni ?
J’estime que nous avions un stand de manques. En Coupe de la Ligue, lors du 2e tour à domicile contre le Paris FC (0-0, 6 tab 7), c’était bien de voir les jeunes du club, Alain (Casanova) ayant décidé de choisir une option par rapport à un match important 3 jours après à Troyes (1-1, 5e journée de Ligue 2), mais nous nous sommes rendus compte que nous avions un banc court au niveau des joueurs professionnels sous contrat, même s’il y a des jeunes de qualité au club. C’était impératif de pouvoir se renforcer.

Cela change quoi de travailler sereinement ?
On dort mieux déjà, même si la journée de mercredi a été bien remplie ! Je suis très content de cela, maintenant il ne faut jamais mettre la charrue avant les bœufs. Il reste le sportif, il faut mettre tout ça en place. Cela appartient aux personnes compétentes, mais personnellement, en tant que président, j’ai pu retrouver des conditions de travail comme celles que j’ai connues dans les années 1990-2007. Ce n’est plus du tout pareil. On peut travailler correctement.

Propos recueillis par Christophe Schaad