Le RC Lens a annoncé mardi ses objectifs pour 2020 avec notamment un revenu à tripler. Des ambitions qui ne sont pas disproportionnées pour le président lensois Gervais Martel.
Lensois.com : Gervais Martel, pourquoi le RC Lens a-t-il voulu communiquer ses intentions pour 2020 de façon détaillée ?
Il y a une période de changement d’actionnaires et nous devons travailler avec une visibilité totale, ce n’est pas la peine de se cacher. Il faut être clair. Les chiffres annoncés jusqu’en 2020 sont largement atteignables (revenus de 55 millions d’euros). Nous avons fait 55 à 58 millions dans la période 2004-2005. Nous revenons de loin après 2 années compliquées. Il faut viser une remontée rapide pour actionner toutes les forces du club et atteindre les meilleurs résultats possibles.
Planifier apparait comme quelque chose de toujours difficile, non ?
Ce qui est toujours difficile à prévoir, c’est le résultat sportif. C’est une inconnue avec beaucoup de paramètres, mais si nous donnons des moyens aux personnes dont le travail est de recruter, avec des budgets qui tiennent la route… Je pense que le RC Lens n’a jamais été plus imbécile que d’autres. De 1999 à 2007, le club est resté dans les 5 ou 6 premiers du championnat en moyenne. Nous avons de plus l’appui d’un club comme l’Atletico Madrid qui a fait ses preuves et qui revient de loin également. Nous allons y arriver. Nous avons besoin de tout le monde, des supporters, des partenaires, des joueurs, de l’entraîneur. Nous ne pouvons pas non plus rester à attendre et dire que l’on verra demain comment ça se passera. C’est juste impossible. Nous nous sommes donnés un objectif, avec des développements nouveaux, notamment à l’international. Cela passe par une remontée rapide en L1.
Vous avez remercié les partenaires qui vous ont suivi dans les périodes difficiles…
Les gens qui me connaissent savent que j’ai fait le maximum pour le club. A un moment donné savoir dire merci aux gens c’est mieux que de ne pas le faire. Je l’ai fait naturellement Dans les années 90, nous sommes allés les chercher par la main. Des gens sont restés, des gens sont partis, certains sont revenus. Savoir dire merci, c’est important.
Propos recueillis par Christophe Schaad
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