Après les nombreux incidents qui ont émaillé la saison écoulée de Ligue 1 dans les tribunes, la sécurité apparait comme le principal cheval de bataille des instances pour 2022-2023. D’autant plus que les diffuseurs et CVC, partenaire qui va amener 1,5 milliard d’euros pour la création de la société commerciale de la LFP, mettent la pression en ce sens.
Lors de l’assemblée générale de la FFF, le président de la Ligue Vincent Labrune a eu des mots forts en ce sens, relayés par L’Equipe : « On a vécu une saison catastrophique sur et en dehors des terrains. A la Ligue, on va prendre nos responsabilités, les clubs doivent aussi prendre les leurs et avoir conscience qu’ils doivent nous aider, ainsi que les pouvoirs publics, comme l’a dit Christian Estrosi (maire de Nice) (…) Cela m’insupporte quand j’entends l’ANS (association nationale des supporters) dire qu’il y a des bons et des mauvais supporters, des bons et des mauvais ultras. J’aime beaucoup la ferveur positive des ultras mais, aujourd’hui, il y a des criminels dans nos enceintes. On doit les sortir des stades. Je ne veux pas qu’il y ait un mort sous ma présidence. »
Visée par Vincent Labrune dans ces propos, l’ANS a fait savoir au quotidien qu’elle serait ouverte au principe d’échanger avec lui après un discours qui lui a semblé peu clair. Les instances aimeraient notamment que la commission de discipline puisse prononcer des sanctions individualisées ce qui n’est pas possible actuellement sur le plan de la loi.