A peine le temps de savourer la victoire 1-0 de jeudi face au PSG à Bollaert (2e journée de Ligue 1) que le RC Lens doit se tourner vers un déplacement à Lorient dimanche (3e journée de Ligue 1, 15h, à suivre en direct sur Lensois.com et diffusé en intégralité sur Téléfoot). L’entraîneur lensois fait le point avant ce déplacement en Bretagne chez le champion en titre de Ligue 2.
Lensois.com : Franck Haise, comment appréhendez-vous le match de dimanche à Lorient qui intervient 3 jours après la victoire 1-0 face à Paris de jeudi ?
L’essentiel de notre métier est de se remettre en question après les défaites comme après les victoires. Il faut vite être prêt à repartir, ne pas s’endormir parce qu’on a fait une très belle performance jeudi. Le haut niveau, c’est ça.
Avez-vous le sentiment qu’il faudra faire tourner sur certains postes ?
Je réserve ça aux joueurs et à demain ! Il y a les 2 options, on peut aussi rester dans la continuité. Je n’ai pas encore complètement tranché même si j’ai ma petite idée. Il y a encore une séance (ndlr: ce samedi après-midi), il faut aussi voir l’état des joueurs car il y a eu beaucoup d’efforts de fournis jeudi soir. On peut rester dans la continuité ou s’appuyer sur plus de changements, je trancherai demain.
Votre dernier match à l’extérieur à Nice (2-1, première journée de Ligue 1) vous a montré sous un visage entreprenant. Contre Paris au retour des vestiaires, on a vu aussi un pressing plus intense. L’idée est toujours de jouer autant que possible sans « mettre le bus » devant les buts ?
On avait la volonté, même en première mi-temps, d’être plus haut. Le fait qu’il y ait beaucoup de joueurs dans la largeur côté parisien nous a fait un peu hésité et on a reculé. A la pause le discours était de dire qu’il ne fallait pas hésiter, mettre de l’intensité et avancer. Les joueurs ont été à l’écoute. Ils savent de quoi ils sont capables. Mettre le bus n’est pas dans nos intentions mais la réalité du match fait parfois qu’on doit être plus bas. Ce qui m’a plu contre Paris, c’est que même dans ces conditions, quand on était plus bas, on a concédé peu d’occasions.
« J’ai des convictions sur l’état d’esprit du groupe »
Pour l’instant, vous concédez peu d’occasions…
On a été capables de le faire contre Nice et Paris, notre travail est de le faire à chaque match. C’est vrai que c’était 2 adversaires prestigieux mais il faut pouvoir le faire à chaque match et ne pas s’endormir après avoir su poser des problèmes à ces 2 adversaires. C’est là que j’attends les joueurs, il faut être capable de rééditer ce genre de performance sur le plan collectif.
Craignez-vous une forme de décompression après le match contre Paris qui était très attendu ?
J’ai des convictions sur l’état d’esprit du groupe, je n’ai pas d’inquiétude, après, chaque match a sa vérité. J’espère qu’on va continuer sur ce qu’on fait depuis plusieurs semaines.
Votre homologue lorientais Christophe Pelissier, promu comme vous, a le sentiment que vous tout de suite su mettre les ingrédients nécessaires évoluer au niveau pour la Ligue 1. Avez-vous cette impression aussi ?
En tout cas sur les 2 premiers matches de la saison oui, on a mis les ingrédients, même si on a perdu à Nice, ce qui veut dire qu’il en manquait quelques-uns. Mais la saison se joue sur 38 journées. C’est bien de l’avoir dès le départ mais l’essentiel sera de poursuivre et d’enchainer.
Propos recueillis par Christophe Schaad