Le RC Lens fera son entrée en lice en Coupe de France mercredi avec un 32e de finale à Nantes (14h45, à suivre en direct sur Lensois.com et diffusé en intégralité sur France 3). Une compétition qu’affectionne l’entraîneur artésien Franck Haise.

Lensois.com : Franck Haise, la Coupe de France, c’est l’occasion de pimenter la fin de saison avec un objectif supplémentaire, alors que le maintien est presque acquis en championnat ?
On aura des objectifs en championnat jusqu’à la 38e journée. Je ne fais pas des matches sans objectif. En effet, la Coupe de France on sait que ça peut être plus que sympa. On sait aussi qu’on peut sortir dès le premier match ! Il faut juste jouer les choses à fond. Les 11 qui commenceront et les 5 qui entreront devront la jouer à fond comme on essaye de le faire avec tous les matches. C’est évidemment un objectif de faire du mieux possible dans cette compétition. Pour l’instant, on va déjà songer à battre Nantes pour aller au tour suivant.

La Coupe de France a-t-elle gardé tout son prestige à vos yeux alors que, même s’il est vrai qu’il y a des circonstances particulières cette année, elle ne parait pas toujours bien mise en valeur dans le calendrier ces dernières saisons ?
C’est vrai que la plupart des tours vont se jouer en semaine cette année. Après, que l’on joue en semaine ou le samedi, c’est la Coupe de France et ce sont des bons matches à gagner ! C’est une compétition que j’ai eu l’occasion de jouer du côté amateur en tant qu’entraîneur avec de bons moments, je  l’ai aussi vécue fortement en tant que joueur. Avec Lorient on a atteint les demi-finales. En tant que joueur, j’ai joué une demi-finale en 1997 (avec Laval) perdue 1-0 contre Nice, futur vainqueur. On avait éliminé Monaco qui survolait la Ligue 1. C’est d’ailleurs Thierry Malaspina (coach des gardiens du RC Lens) qui était la doublure de Bruno Valencony dans les buts de Nice. Si Thierry me chambre ? S’il le fait, je le sors du staff ! (sourire). La Coupe de France, c’est quelque chose qui me plait, qui me parle et je pense que c’est pareil pour les joueurs car j’ai des compétiteurs avec moi.

« Je ne vais pas lâcher une compétition pour l’autre »

C’est une grosse semaine avec 2 déplacements, comment l’abordez-vous ?
Entre domicile et extérieur, avec le huis clos, je ne vais pas dire que ça ne change pas les choses, mais ça nivelle quand même les rapports de force parfois. Pour éviter un déplacement j’aurais aimé évoluer à domicile mercredi, mais par rapport aux supporters, malheureusement ça ne change rien. Après Nantes a beaucoup de préoccupations dans son championnat. Moi je ne vais pas lâcher une compétition pour l’autre. J’aurai une équipe compétitive mercredi à Nantes et une autre compétitive également pour Reims samedi.

Nantes est en difficulté, à la 18e place. Pourtant, sur 2 matches, vous n’avez jamais pu les battre, avec 2 nuls 1-1…
Si je prends le match aller, on avait fait une très bonne première période. Ensuite on les a laissés revenir assez logiquement en seconde période. C’était un nul logique. A Nantes, si on ouvre le score sur penalty (ndlr : Seul penalty manqué par Gaël Kakuta cette saison)… Il y avait une forme de maîtrise dans ce match et le penalty aurait pu nous donner l’avantage. Après, on a du courir après le score alors qu’ils restaient bien organisés. Ces 2 nuls étaient assez logiques, ils ont posé des problèmes, on en a posés aussi. Cette fois s’il y a encore un nul, il y aura les penalties pour nous départager.

Propos recueillis par Christophe Schaad