Milieu formé au RC Lens, Jean-Ricner Bellegarde a marqué son premier but chez les professionnels en ouvrant le score lundi à Bollaert contre Quevilly-Rouen (2-0, 8e journée de Ligue 2). Régulièrement titularisé depuis l’intronisation d’Eric Sikora au poste d’entraîneur de l’équipe première, le joueur formé à la Gaillette semble monter en régime, mais il ne s’enflamme pas pour autant.

Lensois.com : Jean-Ricner Bellegarde, quelques jours après, votre but face à Quevilly-Rouen vous reste-t-il en tête ?
Bien sûr. Ça part d’un décalage de Frédéric Duplus qui donne le ballon à Souleymane Diarra qui me le passe. Je me décale et frappe. Elle est déviée mais elle était cadrée. Cela donne des frissons de marquer à Bollaert. C’est beau à voir, c’est merveilleux. C’est encore plus fort quand tu es formé ici. Tu ressens le fait que tout le monde est heureux, dans un match qui n’était pas facile. Ça nous a fait du bien.

Depuis plusieurs matches, on vous sent mieux après une sortie très difficile à Orléans (2-0, 5e journée de Ligue 2)…
A Orléans, j’ai eu du mal physiquement. Je ne me sentais pas bien. Je n’étais pas encore prêt. J’ai dû bosser. Contre Quevilly-Rouen, je me sentais mieux. J’ai pu enchaîner les matches ces dernières semaines et ça m’a fait du bien. A Orléans, je faisais aussi les mauvais déplacements. Maintenant, j’ai plus de repères.

« Eric Sikora m’a apporté de la confiance »

Comment percevez-vous le fait qu’on parle de vous comme d’un joueur à fort potentiel pour l’avenir ?
Il ne faut surtout pas que j’écoute. Cela fait plaisir mais je continue à travailler, même si on me dit que je suis bon. Ce que moi j’en pense ? Je ne sais pas (sourire). Mon objectif aujourd’hui est d’être régulier, d’obtenir un maximum de temps de jeu.

Le changement d’entraîneur avec le remplacement d’Alain Casanova par Eric Sikora, qui vous a entraîné en équipe réserve, vous a-t-il été bénéfique ? Que vous apporte-t-il ?
C’est un entraîneur qui me connait bien. Nous nous entendons bien. Ça m’a donné un boost. Eric Sikora un coach qui m’a apporté de la confiance. Je pense que ma chance serait arrivée de toute façon parce que je continuais à travailler. Je me suis toujours dit: « Pourquoi pas ? ».

Propos receuillis par Christophe Schaad