Ce samedi 16 et dimanche 17 juin le SC Douai va abriter dans son stade Demeny le Challenge Varane, du nom du défenseur du Real Madrid et de l’équipe de France, formé au RC Lens. Egalement passé par la Gaillette, Mathieu Duconseil, qui travaille à l’organisation de cette compétition U13 et qui entretient une relation d’amitié avec Raphaël Varane, nous en dit plus sur cet évènement qui débutera le samedi à 14h et se poursuivra toute la journée de dimanche avec entrée gratuite ainsi que friterie, buvette et barbecue sur place.

Lensois.com : Mathieu Duconseil, comment s’est créé le Challenge Varane ?
Ce sera la 4e édition cette année. J’ai mis ce challenge en place il y a 4 ans pendant une longue absence car je souffrais d’une rupture du tendon d’Achille. C’était l’occasion de monter un projet avec Raphaël, avec qui je suis ami depuis le centre de formation du RC Lens. Il était d’accord et j’ai mis cela en place avec un challenge qui porte son nom. Cela s’est pérennisé. Mettre son nom, c’était une opportunité de faire quelque chose pour Raphaël qui est mon meilleur ami, mais je savais aussi que tout ce qui est football d’animation et dédié aux jeunes le touche. Il aime faire plaisir et donner de sa personne dans ce type d’action. Il est venu la première année à Douai. Cela a permis à tous les gamins de le voir, le rencontrer, prendre des photos. Dès qu’il est disponible, en fonction de son emploi du temps, il passe.

En quoi consiste le tournoi ?
C’est un tournoi U13. On cible les équipes en essayant d’avoir un plateau de qualité, avec un tournoi assez relevé. Cette année, c’est le président du club qui s’en occupe. On recherche généralement au sein de la Ligue des Hauts-de-France et en Ile-de-France. Ce sont des matches de 20 minutes. Le premier jour, ils ont 3 matches et le 2e, ils en ont 4.

« On a voulu s’étendre un peu et notamment sur la Martinique dont son papa est originaire »

Cette année, vous vous ouvrez un peu plus avec la venue d’une équipe de Le Morne-Rouge en Martinique, qui viendra aux frais de Raphaël Varane…
Oui. L’objectif était aussi de franchir un nouveau cap. On a voulu s’étendre un peu et notamment sur la Martinique puisque son papa est martiniquais. Raphaël a tout pris en charge au niveau du déplacement et des activités. Je me suis occupé des familles d’accueil. Avec Raphaël, nous sommes partis du principe que cela n’allait pas être facile pour les gamins de passer une semaine à l’hôtel. J’ai sollicité les parents de mes U11 dont je suis éducateur. J’ai 6 familles qui vont prendre 2 à 3 joueurs et nous avons pris tout un tas de choses pour leur séjour. Ils sont arrivés ce mercredi à Paris et visitent la ville. Je les récupère jeudi là-bas. Vendredi, j’ai prévu une visite à la Gaillette, à Bollaert et au Pôle Espoirs de Liévin, toutes les structures au sein desquelles Raphaël est passé. Nous nous sommes tous cotisés pour faire un gros barbecue le soir avec les familles d’accueil pour échanger, sympathiser. Après le tournoi, lundi, je les emmène faire de l’accro-branche, puis restaurant tous ensemble. On a essayé de leur faire un séjour complet pour qu’ils voient un maximum de choses. L’objectif est de permettre à certains de découvrir la Métropole, ce sera sans doute la première fois pour certains.

Vous semblez très investi à titre personnel. Qu’est-ce que cela représente pour vous ?
A Douai, je suis responsable de l’école de football, donc des U6 aux U13. Je suis éducateur des U11, des U14 et je fais les spécifiques des gardiens. Je suis gardien dans l’équipe de Régionale 2. Je m’investis beaucoup dans mon club. C’est aussi une responsabilité pour moi d’organiser un évènement avec Raphaël. J’estime que je n’ai pas le droit de me tromper car il est associé à son nom et l’image que Raphaël est très positive. Je tiens à montrer aux gens qu’il s’investit à travers ces évènements, c’est important pour moi. On essaye surtout de faire plaisir. Il y a des maillots, des crampons à gagner dans des tombolas. On veut que ce soit festif, bien organisé et que tout se passe dans le respect. A partir de là, le tournoi est réussi.

Propos recueillis par Christophe Schaad