Battu 1-0 sur le terrain du Gazélec Ajaccio (29e journée de Ligue 2), le RC Lens a pu se ressourcer pendant la trêve internationale. Il doit maintenant repartir de l’avant dès lundi avec la réception du Havre (30e journée de Ligue 2, 20h45, à suivre en direct sur Lensois.com et diffusé en intégralité sur Canal+ Sport) pour rester bien placé dans la course à la montée. Cela tombe bien, le Racing est beaucoup plus perfomant à Bollaert que loin de ses bases. L’entraîneur Philippe Montanier fait le point. 

Lensois.com : Philippe Montanier, la trêve internationale a-t-elle été profitable après la défaite 1-0 survenue sur le terrain du Gazélec Ajaccio ?
Elle était difficile à digérer mais nous faisons un métier qui demande de toujours se remettre en question. Cette trêve internationale a permis de se régénérer physiquement et mentalement pour les 8 semaines à venir. Nous allons enchaîner car il s’agissait de la dernière trêve FIFA. Il y aura des périodes de 10 à 15 jours sans repos et à ce titre, c’était bien de pouvoir recharger les batteries.

Avant de recevoir Le Havre, vous voici de nouveau dans la position d’une équipe qui doit se relancer…
Il est agaçant qu’à chaque fois que l’on commence à enclencher une bonne dynamique, on rechute avec les mêmes maux. Maintenant il faut se relancer et à chaque fois nous essayons de tirer les conclusions. Nous avons un double visage. Ces 2 visages ne sont pas diamétralement opposés mais nous sommes performants à domicile et pas à l’extérieur. Il faut le corriger. Nous verrons pour Châteauroux lors de la journée suivante, en attendant nous devons poursuivre à domicile où l’on voit que les adversaires viennent en étant déterminés.

« Même après un gros couac comme au Gazélec, tout reste possible »

Votre équipe n’est-elle pas plus rassurée à domicile ?
C’est bizarre car il y a quand même une grosse pression à domicile avec 30 000 personnes et cette obligation de gagner, que ce soit pour le classement ou nos supporters. Je pense que la pression y est plus forte et plus difficile à maîtriser qu’à l’extérieur mais le constat, c’est que nos joueurs arrivent mieux à se transcender à domicile, sans doute aidés par le public. Pour moi, c’est paradoxal car nous avons une équipe faite pour performer à l’extérieur avec cette solidité défensive et sa qualité en attaques rapides, alors que les 2 tiers de nos buts viennent d’attaques placées.

Les dernières journées montrent que le championnat est de plus en plus insaisissable… Cela ne laisse-t-il pas de l’espoir pour la fin de la saison ?
Metz a cette marge que beaucoup d’équipes n’ont pas, nous compris, ce qui fait que ça reste très ouvert et qu’il ne faut pas se relâcher après un bon résultat car le boomerang peut revenir en pleine figure. Mais même quand il y a un gros couac comme au Gazélec, tout est possible compte-tenu du peu de différences entre les équipes.

Propos recueillis par Christophe Schaad