Le RC Lens tentera de prolonger sa série de 4 victoires en 4 journées samedi à Béziers (6e journée de Ligue 2, 15h, à suivre en direct sur Lensois.com et diffusé en intégralité sur BeIN Sports 1). Afin que personne ne se relâche, l’exigence apparait comme le principal mot d’ordre pour l’entraîneur Philippe Montanier.

Lensois.com : Philippe Montanier, vous vous rendez à Béziers ce samedi, chez un promu, avec une série en cours de 4 victoires en championnat à défendre…
Pour l’instant, cette équipe se comporte plutôt bien et nous craignons plutôt les promus en début de saison car ils ont un dynamisme et un enthousiasme que l’on peut aussi retrouver en Ligue 1 avec Reims et Nîmes. Béziers a réalisé de bonnes performances et jouer un promu en début d’exercice est plutôt délicat. C’est l’une des meilleures défenses. Il y a un bon état d’esprit de toute l’équipe sur le plan défensif et c’est pour ça qu’elle est difficile à jouer.

Ce match précède une double-confrontation déjà attendue face à Metz, à Bollaert pour le 2e tour de la Coupe de la Ligue mardi, puis en Lorraine pour la 6e journée de Ligue 2 le samedi. Cela comporte-t-il un risque ?
Non. Notre priorité, c’est Béziers. Nous sommes très concentrés dessus. Nous ne savons pas ce qui va se passer contre Béziers, alors nous concentrons toute notre énergie dessus et ça évite de se disperser en pensant au match suivant.

« Un groupe avec des valeurs communes »

Eprouvez-vous le besoin de lutter contre la possibilité de voir le groupe s’enflammer, après un tel début de saison ?
Toujours, parce que la nature humaine est ainsi faite. Inconsciemment, quand tout va bien, on se relâche. Nous sommes obligés, que ce soit les cadres ou moi-même, de dire que l’on fait des choses intéressantes, mais que d’autres sont moins bien faites, et qu’il n’y a que l’exigence qui va nous permettre de faire perdurer cette série. Chaque jour, il faut être dans l’exigence et non la négligence. Nous en avons discuté en début de semaine pour que chaque entraînement, chaque échauffement, chaque parties invisibles comme le sommeil, la diététique, fassent l’objet d’une grande exigence.

Comment expliquez-vous ce début de saison ?
Je ne suis pas sûr d’avoir les bonnes explications. La qualité du recrutement est importante. Le premier était en interne, en gardant certains joueurs comme le capitaine Walid Mesloub qui dispose d’un très bon état d’esprit en plus d’être un bon joueur, puis il fallait constituer un groupe avec des valeurs communes. Forcément, les choses se font naturellement car qui se ressemble s’assemble et l’on trouve alors vite des affinités sûr et en dehors du terrain. Avec le staff, nous avons aussi mis des règles en place et une préparation qui a permis d’aller à l’essentiel.

Propos recueillis par Christophe Schaad