Après un début de saison un peu difficile sur le plan de l’efficacité, Simon Banza a débloqué son compteur et vient de signer son 2e but à Monaco (0-3, 15e journée de Ligue 1). Il semble revenu dans la course pour intégrer une concurrence soutenue dans le secteur offensif.
Lensois.com : Simon Banza, vous avez signé votre 2e but à Monaco. Vous êtes beaucoup à marquer devant en ce moment. Il y a une grosse concurrence…
Marquer fait du bien, ça redonne de la confiance. Après le coach fait ses choix. Je pense qu’il aura un peu plus de difficultés à choisir mais ça reste de la bonne concurrence. On a tous le même objectif. Le coach est cohérent avec ses propos : tous les attaquants ont eu du temps de jeu Il a plusieurs armes et profils différents qui peuvent aider selon les matches.
Comment avez-vous vécu ce début de saison durant lequel vous ne marquiez pas et pouviez sembler en retrait par rapport aux autres attaquants ?
Je n’ai pas douté. J’ai eu un manque de réussite sur certains gestes, il faut savoir travailler et mettre les prochaines occasions au fond. En ce moment je me sens bien. Puis à Monaco j’ai été bien servi par Clément Michelin. Il sait très bien comment me mettre le ballon. On se connait depuis un moment et ça aide. Il a juste à jeter un coup d’œil. C’est un super mec en dehors et c’est un plaisir de jouer au foot avec lui.
« On peut marquer et se retrouver sur le banc, ne pas marquer et passer titulaire »
Qu’est-ce qui fait que la mise en route a pu être difficile ?
C’était difficile dans le rythme, mais c’était le temps aussi de retrouver les automatismes, un placement. Des choses se mettaient en place et ça faisait longtemps qu’on n’avait pas joué au foot. Pour moi j’ai pu faire une préparation qui m’a permis de ne pas me blesser, de constater mes erreurs pour les corriger ensuite. Dans l’efficacité, la course, les mouvements, c’était autre chose. Avant le Covid-19, il y a eu un changement de coach, puis d’autres joueurs sont arrivés, il était normal qu’il y ait quelques difficultés à démarrer. C’est de l’analyse, savoir comment se déplacer, se rendre disponible… C’est du travail à l’entraînement et à la vidéo. On joue désormais en 3-5-2, jouer à 2 est différent par rapport au fait de jouer tout seul devant. Il faut apprendre à coordonner les déplacements, travailler la connexion avec l’autre attaquant. Ce sont des choses qui se créées avec du temps.
Comprendriez-vous de ne pas jouer contre Metz après avoir marqué à Monaco ?
On peut marquer et se retrouver sur le banc, ne pas marquer et passer titulaire. Ce sont les choix du coach, nous sommes là pour donner le meilleur pour l’équipe. Je ne suis pas le seul dans l’équipe a parfois jouer ou non. Je pense que toute l’équipe l’a intégré.
Propos recueillis par Christophe Schaad