Malgré son jeune âge, Jean-Kévin Duverne fait déjà partie des cadres du RC Lens. Il nous a livré son état d’esprit avant le match face à Noeux (7e tour de Coupe de France).

Lensois.com : Jean-Kévin Duverne, quel est votre sentiment avant d’affronter Noeux-les-Mines ?
Cela fait toujours plaisir d’affronter Noeux. Ce n’est pas loin et on joue à Bollaert. Il faut considérer ce match comme un match de championnat. La Coupe de France donne toujours des surprises. Il a une grande différence de niveau entre les 2 équipes mais il faudra être vigilant. Faudra être à notre niveau, être exigeant et faire attention à ce match piège. On prépare ce match comme un autre. On reste sur 2 matches nuls. Il faut engranger de la confiance pour le reste du championnat. On a enchainé 7 défaites consécutives en début de championnat donc prendre petit à petit des points fait du bien. Sortir de la zone de relégation serait une bonne chose.

Comment se passe la concurrence avec Dusan Cvetinovic et Dankler ainsi que le changement de gardien au RC Lens ?
On s’entend bien. Cvetinovic parle serbe, je me sentais bien avec lui. Dankler parle portugais, on s’adapte. Il commence à parler le Français donc ça s’améliore. On s’aide également des gestes. En ce qui concerne le poste de gardien ? C’est la même chose entre Nico et Jérémy. Nico a plus d’expérience mais Jérémy Vachoux est un bon gardien également.

Vous avez passé les 2 dernières rencontres sur le banc. Comment le vivez-vous ?
Je le vis bien. J’ai ressenti une douleur contre Châteauroux (0-0, 13e journée de Ligue 2). J’étais vraiment diminué pour jouer cette rencontre. Contre Nancy (1-1, 14e journée de Ligue 2), il s’agit d’un choix du coach. C’est le collectif qui compte. Cela fait partie de l’apprentissage. Chaque footballeur connaît le banc. C’est le football. Je ne suis pas vexé.

Propos recueillis par Mickaël Nys