Comme d’habitude, Jérémy Vachoux sera titulaire à la place de Nicolas Douchez en Coupe de France, dimanche, à l’occasion des 32es de finale, à Bollaert contre Metz (14h15, à suivre en direct sur Lensois.com et diffusé en intégralité sur France 3 Nord-Pas-de-Calais). L’occasion pour le gardien de revenir sur sa situation.

Lensois.com : Jérémy Vachoux, vous serez titulaire dimanche face à Metz, comme à chaque fois en Coupe de France. Ce sera une première face à une Ligue 1. Quelle importance y accordez-vous ? Ce rendez-vous a-t-il une valeur de test pour vous ?
C’est important de jouer. C’est une belle confrontation contre Metz, une Ligue 1. C’est important mais ce qui l’est plus, c’est de se qualifier. Personnellement, c’est mon temps de jeu qui est en question, c’est donc important pour moi. Parler de test, non pas spécialement. Après c’est clair que c’est un beau duel. Cela va nous permettre de nous jauger face à une formation de Ligue 1. Je ne me mets pas de pression supplémentaire. C’est un match comme les autres, après il est certain qu’il faut que l’on se qualifie et que je sois performant pour y parvenir.

Cela pourrait être votre dernier match de la saison en cas de mauvais résultat. Y pensez-vous ?
Pas plus que ça. Pour moi le plus important c’est que l’on se qualifie pour le groupe. Après cela concerne mon temps de jeu mais nous voulons surtout aller le plus loin possible dans cette Coupe de France.

Comment vivez-vous le fait de ne pas beaucoup jouer ? Cela peut-il durer plus d’une saison ?
Ça, je ne sais pas, c’est trop tôt pour le dire. Moi je me sens très bien. Je prends du plaisir sur le terrain même si je joue moins. Les coupes me permettent d’avoir du temps de jeu. C’est sûr, comme tous les joueurs, je préférerais jouer plus de matches, faire partie des titulaires en championnat. Ce n’est pas que ça ne me dérange pas, simplement je prends ça comme ça vient et je travaille pour ça.

« Demander un prêt ? Je ne me suis pas posé la question »

Rester longtemps sans jouer peut-il vous faire régresser ?
Je ne pense pas. Aux côtés de Nicolas Douchez, j’apprends beaucoup au quotidien, notamment dans le jeu au pied. Je pense que j’ai vraiment progressé sur ce domaine même si rien ne vaut l’expérience des matches.

Pourriez-vous être amené à demander un prêt si cela perdure et éviter une situation comme celle de Samuel Atrous, qui s’est retrouvé au chômage en partant du club après avoir très peu joué ?
Je ne me suis pas posé la question pour le moment. Je suis ici, au RC Lens, et je suis très content comme ça. Il n’y a aucun souci. Après, chaque joueur a une carrière différente. Je ne me pose pas la question pour le moment, on verra par la suite, aujourd’hui je suis très bien ici, il n’y a aucun souci. Pour l’instant, je vis bien cette situation.

Nicolas Douchez, qui a également été doublure, vous fait-il partager son expérience sur cette position ?
Oui. Il a connu cette expérience de doublure, même au début de sa carrière, et nous en avons parlé. Il me passe ses petits trucs pour être doublure. Il a commencé à jouer tard, vers 23 ou 24 ans. Il m’a dit d’être patient. Et puis 23 ou 24 ans ce n’est pas si tard pour un gardien, même si j’aimerais jouer le plus tôt possible !

Propos recueillis par Christophe Schaad