Défenseur du RC Lens actuellement blessé, Jean-Kévin Duverne, 20 ans, est arrivé au centre de la formation de la Gaillette après avoir grandi en région parisien, à Epinay-sur-Seine. Son arrivée dans l’Artois à 13 ans a représenté un grand changement dans sa vie.
Il n’est jamais facile pour un jeune joueur de quitter sa famille, mais il a su tirer son épingle du jeu malgré tout. Il commente :
« A Epinay, ça bougeait pas mal. Ici, c’était calme. Quand tu entres en centre de formation, tu fais beaucoup de sacrifices. Tu es en internat, tu es loin de ta famille. Tu ne vois presque plus tes amis. Tu n’as plus que le foot et l’école en tête. Je ne rentrais chez moi que pendant les vacances. J’ai commencé attaquant parce que je n’aimais pas défendre. J’étais un gros flemmard et j’aimais toucher le ballon. Je n’étais pas très technique mais je courais vite et je marquais des buts. A force de jouer, j’ai acquis des compétences. »
Au final, après avoir joué milieu droit puis arrière droit, il a percé dans l’axe de la défense. « Ça s’est fait tout seul. Je n’étais pas mauvais en arrière droit mais je me sentais plus à l’aise dans l’axe », commente-t-il.
(Source : Site officiel du RC Lens)
Très intéressant…Parcours classique quoi.
Le problème, c’est que les centres de formation c’est la jungle, les gamins subissent une pression infernale et passent du statut de ” future star” à celui de “bon à rien” du jour au lendemain dés qu’un autre arrive et est considéré meilleur. La compétition est en interne, Et àa commence à 12 ans !!!!
Comment voulez vous qu’ensuite ils ne soient pas individualistes et hautains. Le seul but est de sortir vainqueur de la formation, signer un contrat et gagner de l’argent. Aucun apprentissage du respect du collectif et du maillot.
Il y a beaucoup à revoir dans notre formation, aussi bien pour ceux qui s’en sortent que pour les autres qui ensuite partent en dérive
Belle analyse, il y a beaucoup de vérités dans ton message.Et la fin pour certains jeunes est souvent dramatique quand ils ne percent pas.
Bien parlé