Ce samedi, pour la réception de Nice, Facundo Medina retrouvera sa place sur le côté gauche de la défense à trois du RC Lens. La place a été gardée bien au chand par le jeune ouzbek Abdukodir Khusanov contre Brest (1-0), durant sa suspension.

Ce dernier ne cesse de surprendre depuis son arrivée. A 20 ans, il a su s’adapter pour se montrer à son avantage aussi bien quand il a dû dépanner à droite qu’à gauche ou dans l’axe de ce trident défensif. Malgré la barrière de la langue, il a su conquérir le cœur de ses coéquipiers. Jonathan Gradit, l’un de ses partenaires en défense et en même temps concurrent, commente à son sujet : « Pour parler, c’est compliqué, mais il faut beaucoup d’efforts. Je sais qu’il prend des cours de français. Il dit merci, de rien, ce sont des petites choses, mais quand on voit le changement de langue entre les 2 pays, c’est compliqué. On voit qu’il observe bien notre façon de jouer, dans la fixation aussi. Ces derniers temps, il garde un peu plus la balle, prend confiance en lui. Il a toujours aussi cet esprit de duel, d’être combatif, mais balle au pied, il fait beaucoup d’effort en regardant ce que font les autres. »

L’Europe, il y pense depuis ses 16 ans

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Il faut dire que l’intéressé est du genre déterminé. Déterminé à s’imposer sur la scène européenne, comme le confie dans un entretien pour La Voix du Nord celui qui restera à jamais le premier joueur issu de la confédération asiatique à porter les couleurs lensoises : « C’est mon projet, je l’ai en tête depuis que j’ai 16 ans.« (La Ligue des Champions) J’y pensais déjà, je l’avais dans un coin de ma tête et je m’étais dit, un jour : je jouerai à ce niveau-là. Mon idée était de jouer en Europe et je savais que je finirais par y arriver. »