Le RC Lens sera privé pendant 3 à 4 semaines de Jonathan Gradit, victime d’une lésion musculaire au niveau du mollet. Un coup dur, mais cela aurait pu être pire si le diagnostic avait confirmé certaines sensations du défenseur au moment de la blessure.

Invité de l’émission 100% Girondins sur France Bleu, Jonathan Gradit raconte : « Il y a eu plus de peur que de mal. Au départ j’ai pensé que ça pouvait être le tendon d’Achille car j’avais du mal à poser le pied. C’est quand même une blessure un peu embêtante parce qu’il faut faire attention aux récidives. Mais c’est quand même plus de peur que de mal par rapport à la gravité qui aurait pu en résulter. Comment Lens va me remplacer ? Je ne sais pas mais il y a d’autres joueurs, par exemple un jeune comme Christopher Wooh qui a des qualités différentes des miennes qui répond présent à chaque fois. » Pendant l’émission, Jonathan Gradit a par ailleurs eu l’occasion d’échanger avec Philippe Lucas, l’un de ses formateurs à Bordeaux, qui l’avait nommé capitaine : « Il avait du caractère mais aussi du talent. C’était un joueur très utile dans une équipe, il l’équilibrait. Ce n’était pas forcément le plus talentueux mais certainement le plus courageux. C’était un joueur qui n’était jamais extraordinaire mais jamais mauvais, toujours régulier, il faisait toujours ses matches. Un bon soldat. » Le Lensois a rebondi : « Ça me correspond bien et ça me plait bien quand j’entends le coach parler comme ça de moi. Je savais pertinemment que je n’étais pas le plus talentueux, que je devais bosser plus que les autres pour y arriver. C ‘est grâce à ça que j’ai pu arriver jusqu’ici. A Lens, on me surnomme l’homme de l’ombre, ça me convient bien car je n’aime pas forcément la lumière. C’est un rôle qui me convient parfaitement. Je suis la pour répondre à ce qu’on me demande et j’essaye de le faire un maximum de fois, de la meilleure des manières. »