Le RC Lens s’est fait piéger sur la première occasion concédée, samedi à Troyes (1-1, 20e journée de Ligue 1). Un contre bien mené et une belle action collective conclue par  Yasser Larouci.

Défenseur du RC Lens, Jonathan Gradit apporte son regard sur ce but encaissé contre le cours du jeu : « C’est un contre forcément, on était exposé en ayant beaucoup la balle et en attaquant. Je pense qu’on le gère mal sur la transition. Il y a un décalage et ils jouent bien le coup. Larouci qui fait beaucoup de courses à haute intensité part de loin et marque. »

Dans ce genre de rencontre face à une équipe qui attend la faille en bloc bas, la moindre inattention ne pardonne pas derrière et les pertes de balle peuvent être difficile à gérer comme on l’a vu lorsque l’Estac a manqué des balles de 2-0. Le défenseur commente : « C’est notre jeu depuis la remontée en Ligue 1. On prend le pari d’être en un contre un derrière. Il faut qu’on arrive à trouver un équilibre. On l’a bien fait depuis le début de saison avec Salis Abdul Samed qui nous apporte un équilibre très important défensivement. Forcément, ce samedi, il y avait moins d’équilibre. C’était normal on devait revenir au score. C’est à nous de trouver le juste milieu entre pouvoir tous attaquer et marquer et aussi avoir cet équilibre. » Le Lensois a par ailleurs évoqué les nombreuses glissades sur la pelouse troyenne : « On aurait dit une patinoire. Non sérieusement, on était bien cramponné, mais la pelouse n’était pas facile. C’était un facteur pour les deux équipes. Tout le monde a glissé, il faut en parler aux jardiniers de Troyes ! »

Propos recueillis par Eloïse De Mester