Il s’attendait certainement à un peu plus de temps de jeu en quittant Lens pour Brest l’été dernier. Mais le Stade Brestois réalise une saison exceptionnelle en jouant les premiers rôles en Ligue 1 alors Julien Le Cardinal ronge son frein.

Le piston prêté par les Sang et Or en Bretagne n’a été titularisé qu’à trois reprises par Eric Roy cette saison en Ligue 1. Le Cardinal est barré, encore, par la concurrence. Il ne compte que 660 minutes de jeu en 16 matches toutes compétitions confondues. «Il faut être bon mentalement, commence l’ancien du Paris FC dans les colonnes du Télégramme. Si ce n’est pas le cas, il faut d’ailleurs faire autre chose que du foot, comme du tennis ou du ping-pong, un sport où tu es sûr de jouer à chaque match (rire). Ça fait toujours ch… de ne pas jouer, mais il faut quand même réussir à donner le meilleur de soi-même tous les jours. Personnellement, je ne suis pas quelqu’un qui lâche. Je sais la chance que j’ai d’être là aujourd’hui et le coach sait qu’il peut compter sur moi. Je me dis aussi qu’on a un joli truc à jouer, ce n’est pas maintenant qu’il faut venir se plaindre parce qu’on ne joue pas. Il faut tout donner, on verra bien.»

Brest pourrait lever l’option d’achat

Aligné face à Lyon dimanche dernier (défaite 4-3 de Brest, il a joué 80 minutes), Julien Le Cardinal ne sait pas encore de quoi son avenir sera fait. Le Stade Brestois songerait à lever l’option d’achat liée à son prêt. Le piston pourrait donc bien découvrir la Coupe d’Europe avec le club breton. «Pour l’instant, aucune décision n’a été prise, rappelle le joueur. Attendons déjà qu’on termine la saison, on verra après. Je ne me prends pas la tête. Je travaille, je prends du plaisir à jouer au foot, même si c’est avant tout à l’entraînement (sourire). À Lens aussi, on s’était qualifié et je ne suis pas resté pour la jouer. Venir ici répondait à une volonté de ma part, mais je ne me projette pas au-delà de la fin de saison.»