Le RC Lens attaque un gros mois d’octobre. Lundi il faudra se rendre à Sochaux (11e journée de Ligue 2, 20h30, à suivre en direct sur Lensois.com et diffusé en intégralité sur Canal+ Sport) avant de recevoir Reims le samedi 22 octobre (12e journée de Ligue 2, 15h, à suivre en direct sur Lensois.com et diffusé en intégralité sur BeIN Sports 1) puis de se rendre à Brest le lundi 31 (13e journée de Ligue 2, 20h30, à suivre en direct sur Lensois.com et diffusé en intégralité sur Canal+ Sport). Sans se projeter trop loin, les Sang et Or ont conscience que ce mois d’octobre pourrait peser lourd dans la balance, à l’image du défenseur Kenny Lala.

Lensois.com : Kenny Lala, avant d’aller à Sochaux lundi, n’est-ce pas lors de votre dernier match à l’extérieur, à Valenciennes (1-2, 9e journée de Ligue 2) que s’est produit un réel déclic ?
Je dirais que c’était plus contre Orléans (4-2, 8e journée de Ligue 2). C‘était un match compliqué pour nous car nous étions menés à la pause et nous sommes revenus avec de meilleures intentions. Cela nous a fait du bien. Ça nous a montré des qualités que nous ne soupçonnions peut-être pas. Ce match à Valenciennes montrait qu’il y avait un bon état d’esprit. Après, c’est dans ces moments là que l’on voit nos forces. Nous étions à 10 au bout de quelques minutes et nous avons su faire le dos rond pour marquer à la fin. Ça montre une vraie force mentale au sein du groupe.

C’est jour-là, à 10 contre 11, vous êtes vous découvert des qualités d’abnégation particulière ?
Je pense que nous avions déjà pris conscience de la qualité avant. Dès son arrivée, le coach avait donné son objectif et tout le monde était d’accord. Nous n’avons qu’une défaite, il n’y a donc pas qu’à travers ce succès que les qualités se sont vues. Depuis le début, nous travaillons fort même si ce n’était pas toujours facile au début. Le travail paye, on a fait une bonne préparation et j’espère que ça va continuer.

Durant la trêve, le groupe s’est réuni pour faire une sortie, il semble y avoir un très bon état d’esprit…
Pour qu’il y ait une bonne cohésion, il faut que ça vive bien. Même si je pense que nous n’avons pas besoin d‘être les meilleurs amis du monde, dans le vestiaire, nous devons être solidaires et cela doit se ressentir sur le terrain.

« Montrer notre force »

La trêve internationale était-elle nécessaire ou craignez-vous qu’elle casse votre dynamique ?
A titre personnel, je préfère quand ça s’enchaine mais justement, le coach n’a pas voulu qu’on se relâche. Nous avons gardé la même intensité à l’entraînement. On arrive à un moment très important du calendrier avec des matches face à des concurrents directs. Mais il faut prendre les matches un par un.

Ce mois d’octobre avec Sochaux, Reims et Brest au menu pourrait vous faire beaucoup de bien s’il est bien négocié…
Nous avons conscience que ça peut être un mois d’octobre qui peut nous faire le plus grand bien, montrer notre force. Les autres pensent ce qu’ils veulent, après pour nous ça peut être un mois important, mais il ne faut pas penser aux matches suivants, et se concentrer sur lundi. Le coach en a parlé, mais je pense que nous avons conscience.

Propos recueillis par Christophe Schaad