Il faisait partie des huit internationaux qui ont pris l’avion direction la sélection pendant la trêve. Kevin Danso a disputé un match sur deux avec l’Autriche et le voilà de retour à la Gaillette en pleine forme. Prêt à affronter Lyon dès dimanche.

Lensois.com : Kevin Danso, après votre passage en sélection, dans quel état de forme êtes-vous ?
Je reviens en très bonne forme. J’étais suspendu face à l’Équipe de France, j’ai joué contre la Croatie. Un match que l’on a perdu même si je pense qu’on aurait mérité de l’emporter. J’étais absent de l’entraînement collectif ce matin mais il n’y a rien de grave. J’ai ressenti un peu de fatigue à mon retour, j’ai travaillé en salle. Mais tout va bien, rien d’inquiétant. Je suis content d’être revenu, prêt pour la suite.

Vous évoluez dans un football où les saisons sont de plus en plus chargées et les matches resserrés. Avez-vous des clés pour supporter autant de fatigue physique?
C’est une réalité, il y a de plus en plus de matches et qui sont de plus en plus rapprochés. Ça implique beaucoup de travail plutôt invisible on va dire. Surtout que c’est lorsqu’on se sent fatigué qu’on a tendance à se blesser. Mais on arrive à bien gérer ces périodes. Ce n’est pas dire de revenir de sélection finalement. C’est quelque chose d’assez régulier dans une saison. C’est même une normalité et beaucoup en ont l’habitude maintenant.

En l’absence de Jonathan Gradit, on vous a vu embarquer le ballon depuis votre ligne pour percer vers l’avant. C’est une nouvelle consigne ?
On est contrarié par l’absence de Jonathan Gradit. C’est toujours un plaisir de composer en défense avec lui et Facundo Medina. Sa force et sa qualité nous manquent mais le travail de tous, c’est d’assumer des responsabilités en plus. Et quand je peux monter, je le fais avec plaisir. Ça fait partie des choses qui me plaisent.

Et pour ce qui est des cartons. Vous êtes sous la menace d’une suspension si vous êtes de nouveau averti dimanche. Ça vous pousse à jouer différemment pour éviter un nouveau manque en défense pour la suite ?
Ça ne me pousse pas forcément à être plus prudent. Je joue toujours à 100% et peu importe si je suis sous la menace d’une suspension. Pour un défenseur, c’est dur d’y aller seulement à moitié. C’est là, justement, qu’on risque d’arriver en retard et de faire la faute. Même si, bien sûr, quand je m’engage, j’essaye de toujours faire ça proprement.