3e de la Coupe du monde 1986 avec l’équipe de France au Mexique, Philippe Vercruysse reste l’un des grands noms de l’histoire du RC Lens. Le milieu offensif, a porté les couleurs Sang et Or à 2 périodes bien distinctes.

Il est sorti du centre de formation en 1980 pour rester jusqu’en 1986 avant de partir à Bordeaux, puis de revenir pour la saison 1987-1988. La suite de sa carrière le mènera ensuite à Marseille, Nîmes, de nouveau Bordeaux, Metz puis Sion, avec un second retour au RC Lens, en milieu de saison 1996-1997. Le Racing est en difficulté et s’est séparé de son meneur de jeun Frédéric Meyrieu. Il vient aider le club en janvier à se sauver, ce qui sera fait avec une 13e place. Mais son arrivée est parfois sujette à des critiques. L’homme de maintenant 56 ans raconte une anecdote à ce sujet :

« À l’occasion de mon retour à Lens en 1997, FR 3 Nord-Pas-de-Calais m’a consacré un reportage à charge. J’ai vu ma mère pleurer devant la télé. Je l’ai prise dans mes bras. Je lui ai dit : « T’inquiète pas… ça va bien se passer ».. Elle avait peur qu’on me mette tout sur le dos parce que les gens ne voulaient pas que je revienne au club. Alors elle m’a dit : « T’inquiète pas, je vais porter un cierge dans une église et ça va t’aider, parce que si le club tombe en D2, ça sera uniquement de ta faute. – Oui, si tu veux… – Je vais prendre ma voiture et je vais aller à Lourdes. – Pardon ? C’est bon, il y a une église à côté, tu vas pas faire 2000 kilomètres ! – Si, si, sinon ça n’aura pas le même impact.» Le surlendemain, elle est partie, on n’a plus eu de nouvelles pendant 3 jours… »

Au final, Philippe Vercruysse jouera 12 matches sous la direction de Roger Lemerre, marquant notamment un but.

(Source : L’Equipe)