Comme évoqué jeudi, le groupe Altice, qui possède la chaine SFR Sport et dont l’action a perdu 42% en 2 semaines, ne devrait pas prendre part au futur appel d’offres des droits télé de la Ligue 1, prévu en 2018. Ses décideurs veulent geler leurs investissements.

Un coup dur pour la LFP qui espère atteindre le milliard d’euros annuel pour la période 2020-2024 et qui a besoin d’une concurrence toujours plus forte entre les différents candidats potentiels ? Président de Première Ligue, le syndicat des clubs de l’élite, le Stéphanois Bernard Caïazzo commente : « C’est sûr que ce n’est pas une bonne nouvelle que SFR décroche. On se demande d’ailleurs pourquoi ils décrochent autant quand on regarde les paramètres économiques fondamentaux. Baisser de 42%, c’est quand même assez étonnant. On verra s’il s’agit d’une spéculation à la baisse, une opération organisée, ce qui est possible. » Claude Michy, président de Clermont et de l’UCPF, le syndicat historique des clubs, ajoute : « Leur situation aujourd’hui est un peu différente de celle d’il y a 8 jours. Ça va assez vite dans ce monde-là. Il y a peu, SFR était Dieu le père. Et aujourd’hui, on dit que leur situation est catastrophique. Le monde des affaires est comme cela. Il y a des périodes où il faut savoir attendre. »

SFR Sport a récemment obtenu les droits pour la diffusion de l’Europa League et de la Ligue des Champions jusqu’en 2021.

(Source : L’Equipe)