Luka Elsner : « Un point ici, contre un Lens conquérant, ce n’est pas rien »

En difficulté ces derniers mois avec une seule victoire sur les 9 dernières journées de Ligue 1, les Havrais ont stoppé l’hémorragie ce samedi à Bollaert en prenant un point face au RC Lens alors qu’ils restaient sur 2 défaites de rang. Le tout en montrant un visage plutôt séduisant.

Luka Elsner a apprécié le comportement de son équipe sur la pelouse de Bollaert. L’entraîneur normand analyse : « Prendre un point ici, ce n’est pas rien, contre un Lens conquérant et presque au complet. C’est l’une de nos meilleures performances à l’extérieur, face à l’un des grands du championnat. On a retrouvé des couleurs. C’est un point compte dans les têtes. On a fait une vraiment belle première période. Ensuite, on a su rester actif, à chercher des solutions. Par notre volonté et notre activité, on a réussi à récolter ce pénalty. On a une équipe vivante, prête à tout donner pour se maintenir. Ce sera difficile mais c’est un énorme pas, notamment dans la confiance. »

« Ici, toutes les équipes souffrent les 10 premières minutes »

Son équipe a notamment su faire le dos rond et se montrer plus tranchante après avoir subi pendant 10-15 minutes : « Toutes les équipes qui viennent à Bollaert connaissent 10 premières minutes difficiles, même sur les 2 périodes. Il faut beaucoup de pression sur les porteurs, tenir les coups de pied arrêtés et ensuite on peut livrer un autre match. Notre première occasion (duel perdu par Kuzyaev face à Samba) nous a donné confiance, montré qu’on pouvait créer des choses. La seconde période a été plus difficile. Le changement (entrée de El Aynaoui à la place d’Abdul Samed) nous a mis en difficulté avec un 2e milieu plus haut, ça nous a mis sous tension. Après cela a un peu tourné en notre faveur, ce qui a été très peu le cas pour nous ces derniers mois. La situation à la fin ? (ndlr : les Lensois ont réclamé un penalty pour une main mais l’arbitre a sifflé la fin du match) Mon circuit neuronale n’a pas eu le temps d’être trop inquiet car l’arbitre a vite sifflé, ça nous a épargné quelques stress intérieurs ! »