Face un Olympique Lyonnais qui a décidé de jouer les contres à la maison, le Racing Club de Lens a tenté un moment de percer. Sans y parvenir. Puis il y a eu cet éclair de Machado venu de loin pour remettre Lens dans le jeu. Pas suffisant pour s’imposer ce soir malheureusement.

Ils ont été au top

Deiver Machado : Le Colombien est venu profiter d’une déviation exquise de la part de Sotoca pour dégainer du mauvais pied et balancer le ballon dans la lucarne opposé de Lopes. Un bonbon, un bijou, appelez ça comme vous le souhaitez. Au Parc OL, les Sang et Or aiment martyriser Anthony Lopes. Mais Deiver Machado a mis le coup qu’il fallait pour remettre des Sang et Or inoffensifs dans le rang.

Julien Le Cardinal : Malgré un certain déchet, l’ancien joueur du PFC a apporté de la vitesse dans son couloir. La moitié des attaques lensoises ont été initiées dans son coin. Ses centres ont abouti à une situation. Remplacé par Frankowski (63e).

David Pereira Da Costa : Son entrée en jeu en fin de rencontre a permis aux Lensois de trouver un second (premier ?) souffle dans l’axe. Il a fluidifié le jeu de Lens avant de distribuer les ballons pour tenter d’amener le feu dans les derniers mètres lyonnais.

Ils ont été en difficulté

Seko Fofana : C’est dans ce genre de rencontres qu’on attend le réveil du capitaine Seko. Mais de nouveau, l’Ivoirien a manqué de clairvoyance dans son jeu. Des pertes de balle dès l’entame du match, une domination absente dans le rond central, Lyon n’en demandait pas tant. Autre problème, il a entraîné Abdul Samed dans ses galères.

Angelo Fulgini : Trop tendre ce soir. Pas d’apport offensif. Remplacé par Loïs Openda qui a perdu le ballon dans une zone très dangereuse. Une perte qui a amené le deuxième but lyonnais. 6 ballons touchés, 5 perdus.

La défense sur le 1er but : Lacazette a fait l’effet d’un véritable aimant. Après Machado qui se loupe, Medina vient en renfort, puis Kevin Danso est attiré encore plus vers le noyau. Et la petite passe bien sentie de Cherki dans l’espace pour Lacazette fait mouche. Gradit était obligé de venir gêner le buteur, mais c’est bien sûr trop tard.